Tour de France 2015 - Profil en vidéo, stats, homme à suivre : Tout savoir sur la 6e étape

Date : Jeudi 9 juillet
Départ : Abbeville
Arrivée : Le Havre
Distance : 191,5 kilomètres
Type : Plaine 

La Grande Boucle se dirige de nouveau vers les côtes pour reprendre un bol d'air frais. Au programme de cette 6e volée: 191,5 kilomètres où le terrain escarpé promet un beau spectacle. Les organisateurs ont d'ailleurs prévu trois difficultés de 4e catégorie pour cette étape. A l'approche du Havre, le peloton devra faire attention au vent, très présent. Pour les amateurs de belles images, les passages près des falaises de Seine-Maritime et précisément l'Aiguille d'Étretat promettent beaucoup

Reste à s'intéresser au clou du spectacle: le dernier kilomètre où les organisateurs ont placé le Côte d'Ingouville. Dotée d'un dénivelé moyen de 7%, cette ascension promet un duel entre les puncheurs et probablement les favoris du Tour de France. Cette difficulté déposera tout ce beau monde à 500 mètres de la ligne d'arrivée. Les meilleurs feront ensuite loi. Un final qui promet beaucoup.

Côte de Dieppe
4e catégorie
Kilomètre 72
Longueur : 1,8km
Pente moyenne : 4%

Côte de Pourville-sur-Mer
4e catégorie
Kilomètre 77,5
Longueur : 2km
Pente moyenne : 4,5%

Côte du Tilleul
4e catégorie
Kilomètre 162
Longueur : 1,6km
Pente moyenne : 5,6%

Il aura fallu vingt années pour que Le Havre revienne au programme du Tour de France. La ville de Seine-Maritime n'est pas réellement un lieu prisé par l'épreuve qui y est passée à sept reprises. Notons qu'elle a servi pour le grand départ de l'épreuve en 1955.

Ville arrivée du Tour de France à cinq reprises, la ville du Havre compte sur les doigts d'une main ses vainqueurs. A l'image d'Amiens, un seul Français s'y est imposé: Thierry Marie en 1991. Et Mario Cipollini est le dernier homme à s'y être imposé en 1995.

1962: Willy Van den Berghen
1979: formation Ti-Raleigh (CLM par équipes)
1983: Serge Demierre
1991: Thierry Marie
1995: Mario Cipollini

C'est un peu l'archétype du coureur visant cette 6e étape. Bon sprinteur et bon passeur de bosses. On ne sait pas si les vrais puncheurs, les spécialistes des classiques ardennaises vont chercher à se disputer la victoire, deux jours avant une arrivée à Mür-de-Bretagne bien plus à leur convenance. De là, difficile de s'imaginer si les sprinteurs parviendront à s'accrocher. Il suffirait qu'un seul puncheur - du style de Valverde, Gallopin ou même Nibali - ne tente sa chance pour que la majorité des hommes rapides du peloton n'explosent. Mais pas Sagan. Pas forcément. Le champion de Slovaquie n'est bien sûr pas un pur puncheur mais il a tout de même terminé 3e de l'Amstel Gold Race 2012 et 6e des Mondiaux de Florence 2013 dont on se rappelle la difficulté. On serait pas vraiment étonné de le voir s'accrocher dans la côté d'Ingouville avant d'aligner les puncheurs sur les 500 derniers mètres de plat.