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Caprice d’Ocaña, Massat et sprint en montagne : 3 choses à savoir avant le 13e acte

François-Xavier Rallet

Mis à jour 14/07/2017 à 12:50 GMT+2

TOUR DE FRANCE – La 13e étape entre Saint-Girons et Foix sera la plus courte de cette édition 2017. Trois cols sont au programme, compactés en 101km. Ce qui pourrait offrir une course en mouvements. Voici 3 choses à savoir ce second opus pyrénéen.

Sandy Casar sur le Tour 2012

Crédit: Getty Images

Le Mur de Péguère, acte 2

Ce n’est que la deuxième fois que la Grande Boucle emprunte le Mur de Péguère. Pour accéder au sommet, vous pouvez y aller par quatre chemins :
  • Du col de la Crouzette (7,1km de montée à 1,9%)
  • D’Estaniels (13,2km à 6,8%)
  • De La Mouline (18km à 4,8%)
  • De Massat (9,3km à 7,9%, dont des passages à 18% dans les trois derniers kilomètres)
C’est par Massat que le Tour passera cette année. Le dénivelé ? 744m. C’était déjà le cas lors de l’édition 2012. Pour l’anecdote, Sandy Casar était passé en tête au sommet lors de la 14e étape. Troisième à l’arrivée, le Français n’avait pu empêcher la victoire de Luis Leon Sanchez, vainqueur en solitaire ce jour-là.

La descente de Péguère ? Ocaña était contre !

Deux ans après son abandon malheureux dans la descente du Col de Menté, Luis Ocaña profite de l’absence d’Eddy Merckx pour ultra-dominer ce Tour 1973. Cette année-là, personne n’est en mesure de contrarier l’Espagnol qui lève les bras à six reprises. Pas même les organisateurs qui cèdent face aux desiderata du coureur de l'équipe Bic.
Ce dernier les convainc de changer le programme pyrénéen et de ne pas emprunter la descente du col de Péguère (ça ne s’appelait pas encore "Mur"), qu’il juge trop dangereuse. L’organisation accepte.

101km = pas d’ennui ?

Pendant longtemps, enfin depuis la suppression des demi-étapes, le Tour a fait la part belle à ce qui est long (et pas toujours bon) mais la donne change et Christian Prudhomme n’y est pas étranger. Ce 13e opus entre Saint-Girons et Foix ne s’étend que sur 101km. Une distance courte synonyme de sprint en montagne (avec 3 cols de 1re catégorie). Et de course de mouvements forcément. Reste à savoir si les favoris s’attaqueront. Rien ne le dit. Les scénarios possibles sont nombreux et le spectacle pourrait être au rendez-vous.
Depuis 2007, les exemples s’en approchent (20e étape du Tour 2015, 17e étape du Tour 2014, 20e étape du Tour 2013 ou encore 19e étape du Tour 2011) mais aucune étape n’a été aussi brève. Généralement, ce genre de format permet de ne pas s’ennuyer. On l’a vu sur la Vuelta ou sur le Giro il n’y a pas si longtemps. La prochaine étape sera-t-elle un retour aux étapes de côte ? Comme en 1972 avec un opus de… 28km (dont 21km d’ascension). Ça serait drôle…
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