Tour de France - Vous cherchez une grosse cote pour la 3e étape ? En voici 5 !

Avec la chute et l’abandon précoce d’Alejandro Valverde, la Movistar va devoir quelque peu changer sa tactique sur l’ensemble des trois semaines. Sur les étapes promises aux puncheurs (et donc au Murcien), certains de ses coéquipiers pourraient donc avoir quelques bons de sortie. Si on devait en choisir un, on débloquerait notre livret A et on mettrait quelques pièces sur Jesus Herrada.

L’Espagnol de 26 ans n’est pas un débutant : ce spécialiste des épreuves d’une semaine compte déjà deux participations à la Grande Boucle. L’an dernier, il avait levé les bras à Chalmazel-Jeansagnière sur le Dauphiné, pour le plus grand malheur de Tony Gallopin, battu sur la ligne. Plus récemment, le champion d’Espagne 2017 a terminé 3e de l’étape du Tour de Romandie, à Champéry, derrière Albasini et Ulissi, un autre candidat à la victoire lundi.

Après deux premières expériences sur le Tour (abandon en 2013, 62een 2016), le Kazakh d’Astana espère décrocher un premier succès sur un grand Tour et marcher dans les traces de son illustre manager, Alexander Vinokourov. Et si c’était cette année ? L’ancien champion du monde espoir de Valkenburg (2012), doté d’une très bonne pointe de vitesse, sait qu’il devra surtout se dépouiller pour ses leaders Fabio Aru et Jakob Fuglsang dès que la route prendra de la hauteur.

Mais le coureur aux 24 printemps aura aussi quelques coups à jouer en solitaire. "C’est un honneur d’être comparé à Vinokourov, car je suis porté vers l’offensive comme lui l’était à son époque, déclarait-il il y a quelques temps. Mais je ne veux pas le copier. Je veux juste être content de ma carrière." Celle-ci a sérieusement décollé l’an dernier lors de la 5e étape de Paris-Nice. A Salon-de-Provence, Lutsenko s’était imposé au terme d’un beau petit numéro de 30km en solitaire.

L’ancien Tinkoff découvre la Grande Boucle. Véritable puncheur, l’Australien de 24 ans aime s’illustrer sur ses terres (et notamment sur le Tour Down Under, 3e du général en 2017 et 5e au sommet de Willunga Hill) mais il commence à exporter ses talents à l’étranger.

Pour preuve, ses belles références lors du dernier Tour du Pays basque (2e de la 1re étape, 3e de la 3e étape) où il était passé tout proche d’un succès à Eguesibar-Sarriguren, devancé de peu par son compatriote Michael Matthews. Cette saison, le coéquipier de Peter Sagan a également fait parler de lui sur certaines classiques (17e de l’Amstel, 19e de la Flèche Wallonne). A surveiller de près.

Peut-être le plus connu de nos cinq paris, le coureur de Direct Energie fait partie des neuf Français qui disputent leur 1er Tour de France. Puncheur-baroudeur, Lilian Calméjane a déjà quelques références. Qui a oublié son succès en solitaire sur la Vuelta 2016 à San Andrés de Teixido ? Cette année, on l’a vu à son aise sur l’Etoile de Bessèges, sur la Semaine Coppi et Bartali ou encore sur le Circuit de la Sarthe, des épreuves qu’il a toutes remportées.

L’Albigeois, qui a souffert de fièvre avant le chrono de Düsseldorf va beaucoup mieux. Sur les routes de cette 104e édition, le meilleur grimpeur du dernier Paris-Nice devrait se régaler car le parcours sied parfaitement à ses qualités. L’absence de Bryan Coquard est également une bonne nouvelle pour les desseins personnels du grand espoir tarnais.

Premier partant de cette Grande Boucle 2017, le jour de son 22e anniversaire, le plus jeune du Tour a signé un chrono anecdotique (138e à 1’20"). Ce n’était pas son terrain de prédilection. Le troisième opus de lundi devrait lui correspondre beaucoup plus.

Le Briochin de Fortuneo-Oscaro, qui a souffert d’une fracture au pouce gauche en début de saison après une chute à l’entraînement, est réputé pour son tempérament d’attaquant. Vainqueur de la 6eétape, celui qui s’était classé 35e de la Flèche Wallonne 2017 a ouvert son palmarès chez les pros au Tour de Bretagne en avril dernier. Très actif sur le dernier championnat de France, il a gagné sa sélection. A lui maintenant de rendre sa confiance à son patron, Emmanuel Hubert.