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Tour de France - Peter Sagan : "De telles températures en montagne, c'est du suicide"

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 23/07/2019 à 21:21 GMT+2

TOUR DE FRANCE – La 16e étape de la Grande Boucle, tracée autour de Nîmes, a été marquée par la première journée de canicule de cette édition 2019, qui a fortement marqué les coureurs. Et le maillot vert Peter Sagan n'a pas mâché ses mots après l'arrivée pour exprimer son inquiétude à l'aube des étapes alpestres.

Peter Sagan, wearing the best sprinter's green jersey chats with Geraint Thomas during the sixteenth stage

Crédit: Getty Images

Jusqu'ici, le Tour avait traversé la France sans connaître de trop grosses chaleurs, attaquant même l'ascension du Prat d'Albis sous la pluie, dimanche. Mais, au lendemain du deuxième et dernier jour de repos, il en a été bien différemment.
Avec 37° au compteur, les 177km de cette 16e étape tracée autour de Nîmes ont été vécus comme un calvaire par bon nombre de coureurs, à l'image du vainqueur du jour, Caleb Ewan (Lotto-Soudal) : "Je ne me sentais pas si bien car il faisait tellement chaud, avouait-il. On n'est pas vraiment habitués à cette canicule". Malheureusement, il faudra bien qu'ils s'y habituent car, selon les prévisions, le mercure ne va pas baisser tout de suite.
Ils doivent faire quelque chose pour nous protéger
Il devrait faire entre 34 et 38° mercredi mais, surtout, 36° sont annoncés pour jeudi et la terrible étape de Valloire. On annonce même 23° au sommet du Galibier, à 2642m d'altitude ! Des conditions qui inquiètent sérieusement Peter Sagan
Le Slovaque, toujours maillot vert de ce Tour de France, s'est d'ailleurs plaint en zone mixte du manque d'action du CPA (l'association internationale des coureurs cyclistes professionnels). "S'il fait aussi chaud en montagne qu'aujourd'hui, le CPA devra faire quelque chose, a-t-il expliqué. J'avais l'impression de rouler dans un four. J'ai dû boire énormément de bidons. A chaque fois j'en prenais un, puis un autre, puis un autre. Nous avions de la chance aujourd'hui que c'était plat. Des températures comme celles-ci dans une étape de montagne, c'est un suicide".
Créé en 1999 avec pour but la défense et l'amélioration de la position des coureurs, le CPA et son directeur, l'Italien Gianni Bugno (vainqueur du Giro 1990 et champion du monde 1991 et 1992), sont désormais mis face à leurs responsabilités. Mais aussi face à leurs obligations, comme l'a rappelé Peter Sagan : "Ils doivent faire quelque chose pour nous protéger, poursuit-il. C'est pour cela que nous les payons".
Reste à savoir quelles mesures ils pourraient mettre en place dans ces prochains jours. Les coureurs devraient retrouver des températures plus "agréables" en fin de semaine, où des orages et de la pluie sont attendus. Avant cela, il faudra souffrir. Mais jusqu'à à quel point ?
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