Steve Chainel après son dernier cyclo-cross : "Peut-être que je m'investis beaucoup et que les gens s'en rendent compte"

RETRAITE - Dimanche, Steve Chainel (39 ans) a disputé le dernier cyclo-cross de sa carrière, à Besançon : 36e place anecdotique et une tonne d’émotions à la clef. Il nous parle du plaisir provoqué par cette journée de célébration et évoque sa vision du métier de consultant. Sur Eurosport et dans le monde du vélo, il va rester fidèle à sa façon de faire, même si son rapport aux coureurs va évoluer.

Salut Steve! Chainel dice addio al ciclocross: ci sentiamo in telecronaca

Video credit: Eurosport

Il a franchi la ligne les larmes aux yeux. Submergé par l’émotion, provoquée non pas par une victoire, mais par un ultime dossard accroché sur son dos. Steve Chainel a disputé le dernier cyclo-cross de sa carrière, dimanche à Besançon. Il a terminé 36e, à 4’43" d’un Mathieu van der Poel au-dessus du lot en l’absence de Wout van Aert. Côtoyer de tels champions était un atout pour lui, dans son rôle de consultant sur Eurosport. Il va maintenant l’aborder légèrement différemment… mais, au fond, ce passionné de 39 ans dit rester le même "fan" de son sport.
Q. : Vous participiez à votre dernier cyclo-cross, dimanche à Besançon, et vous avez été célébré pour cela. A quel point était-ce fort en émotions ?
Steve Chainel : "C’était incroyable, énormément d’émotions. J’ai encore du mal à réaliser qu’il y ait autant d’amour, de bienveillance, de gentillesse… Autant de gens qui me remercient et me félicitent, je ne suis pas vraiment habitué à ça et je ne le fais pas pour ça. Je suis juste un amoureux du sport et du cyclo-cross. Peut-être que je m’investis beaucoup et que les gens s’en rendent compte.
Ne plus avoir la double casquette coureur-consultant, cela va changer certaines choses dans votre approche ?
S. C. : Je vais rester en contact avec les coureurs et le Cross Team Legendre (son équipe de cyclo-cross, NDLR) reste un de mes objectifs de vie. J’ai envie de faire de cette équipe une première grosse écurie de cyclo-cross (en France), à l’image d’Alpecin il y a quelques années. Je vais garder un pied dans le milieu. C’est vrai que lorsque tu es sur le vélo, tu peux capter des petits trucs, en faisant le parcours… Mais cela ne va pas changer grand-chose."
Être en activité permet aussi de prendre le pouls du peloton…
S. C. : "Je vais peut-être même m’investir encore plus dans les discussions avec les coureurs. Avant, sur le vélo, c’était un échange entre deux participants d’une épreuve, là, ce sera le consultant qui appelle un coureur pour aller chercher encore plus d’informations.
Justement, le rapport évolue… le dialogue aussi ?
S. C. : Tout le monde sait que je suis quelqu’un qui parle toujours avec passion. Quand j’étais coureur, j’étais un peu le petit mec fan qui venait discuter… et je suis encore ce fan de mon sport ! Quand je pose une question, que je vais chercher une information, ce n’est pas vraiment dans le cadre de mon travail de consultant, c’est toujours pour agrémenter ma connaissance de mon sport."
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Video credit: Eurosport

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