TOKYO 2020- Romain Cannone a remporté son premier titre olympique
Mis à jour 25/07/2021 à 15:13 GMT+2
TOKYO 2020 - Romain Cannone a offert, dimanche, à la France sa première médaille d'or, en remportant l'épreuve individuelle d'épée face au numéro 1 mondial Gergely Siklosi (15-10). Une performance qui fait oublier la désillusion de Yannick Borel, éliminé dès son entrée en lice.
Rappelé en dernière minute avant ces Jeux Olympiques de Tokyo, Romain Cannone a réalisé un véritable exploit, ce dimanche. Le Français de 24 ans, 47e épéiste mondial, a remporté son premier titre olympique en battant en finale le numéro 1 mondial et champion du monde en titre Gergely Siklosi (15-10). Une immense performance pour le benjamin de l'équipe de France d'escrime, qui n'était jamais monté sur podium international senior.
Lui a connu une immense désillusion. Il était venu pour décrocher le dernier titre qui lui manquait. Il quitte la piste dès le premier tour du tournoi olympique d'épée. Yannick Borel a été surpris d'entrée par Mohamed Elsayed. L'Egyptien de 18 ans s'est imposé 15-11. Le Français figurait parmi les chances sérieuses de médailles de l'équipe de France. L'épéiste de 32 ans est une nouvelle fois fanny.
Borel n'y arrive pas en individuel aux JO
Il a (presque) tout gagné durant sa carrière : quatre titres mondiaux, cinq couronnes continentales et une médaille d'or par équipe à Rio il y a cinq ans mais, décidément, l'épreuve individuelle aux Jeux ne lui réussit guère. Sixième mondial, le natif de Pointe-à-Pitre nourrissait des ambitions légitimes à Tokyo mais le champion du monde 2018 en individuel s'est une nouvelle fois pris les pieds dans le tapis.
Quart de finaliste malheureux à Rio, il n'a pas passé le premier tour à Tokyo. Ce dimanche, il a longtemps fait jeu égal face à Elsayed avant de perdre les pédales sur la fin. La première mène, énergique, a longtemps été équilibrée et le Français avait la main jusqu'à 11-10 et puis... Elsayed a pris les rênes, pour ne jamais les lâcher. Borel disputera l'épreuve par équipes, vendredi.
Comme Borel, c'est toute l'escrime tricolore qui a la tête basse. Auteur d'un come-back exceptionnel en 16es de finale – de 8/12 à 15/12 contre l'Américain Curtis McDowald -, Alexandre Bardenet n'est pas allé plus loin que les huitièmes de finale. Le Parisien n'a pas démérité contre l'Italien Andrea Santarelli, 5e mondial, avant de craquer en fin d'assaut (11/15).
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