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"C'est très spécial"

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/02/2010 à 16:07 GMT+1

Peyton Manning sera une fois encore l'atout majeur des Colts dimanche lors du Super Bowl. Un deuxième sacre l'installerait un peu plus dans l'histoire. Mais pour cela, il faut battre New Orleans. Un match très particulier pour lui, puisque son père, Archie, fut longtemps le quarterback des Saints.

Indianapolis Colts quarterback Peyton Manning throws a touchdown pass in the third quarter of play against the New York Jets in the NFL AFC Championship football game

Crédit: Reuters

PeytonMANNING, les Colts ont les faveurs du pronostic pour ce Super Bowl, mais pas forcément le soutien du grand public...
P.M. : Oui, rassurez-vous, nous sommes bien conscients que nous ne serons pas l'équipe la plus soutenue dimanche soir (rires). Parmi tous ceux qui, aux Etats-Unis, ne sont pas supporters des Colts ou des Saints, 95% seront derrière les Saints. Je le comprends. C'est bien. C'est normal.
Si vous n'étiez pas en face ce soir, ce serait peut-être votre cas, non? Les Saints, c'était l'équipe de votre père, Archie...
P.M. : Oui, c'est certain. Quand mon père était quarterback là-bas, il nous emmenait souvent aux entraînements, Eli et moi. Après les matches, il nous arrivait d'aller dans les vestiaires. Tout le monde était très sympa avec nous. Ils avaient intérêt, nous étions quand même les enfants du quarterback ! Dan Simmons et Silky Powell nous surveillaient et s'occupaient de nous. Ils sont toujours les intendants des Saints. C'est donc très spécial pour moi de retrouver ces gars et cette équipe au Super Bowl. J'aime cette ville et cette organisation. J'ai toujours su que les Saints arriveraient un jour au Super Bowl. Je n'avais pas imaginé que ce serait avec moi en face.
Que devez-vous craindre principalement chez les Saints?
P.M. : Le plus gros problème pour nous, c'est que ce n'est pas un adversaire familier. Nous n'avons pas souvent joué cette équipe, nous ne l'avons pas affrontée cette saison et il y a beaucoup de joueurs contre lesquels nous n'avons jamais joué. Il nous a fallu beaucoup travailler pour découvrir des choses sur cette équipe.
Auront-ils vraiment les moyens de stopper votre attaque?
P.M. : Je ne m'attends pas à ce que ce soit simple d'avancer et de marquer. Les Saints possèdent une défense agressive. On l'a vu contre Minnesota en finale de conférence. Ils ont de très bons joueurs. Ce sera un challenge à relever pour notre attaque, et pour moi.
Si vous gagnez dimanche, certains estiment qu'il faudra vous considérer comme le plus grand quarterback de l'histoire. Aviez-vous imaginé une chose pareille en débutant le football?
P.M. : Non, certainement pas. Je n'étais même pas certain de pouvoir jouer un jour dans la NFL. Je compte les jours bénis que j'ai vécus depuis mes débuts dans le football. Je me considère comme très chanceux de pouvoir jouer un deuxième Super Bowl. Le fait d'avoir attendu neuf ans pour en jouer un seul m'a certainement appris que rien ne s'obtenait facilement.
Vous savourez d'autant plus aujourd'hui, non?
P.M. : Oui. J'ai fini avec 3 victoires et 13 défaites lors de ma première saison. J'ai connu quelques défaites très douloureuses en playoffs. Alors, oui, je mesure à quel point c'est spécial d'être au Super Bowl deux fois en trois ans. C'est unique. Mais chacun sa propre histoire. Dans notre équipe, il y a des gars très jeunes, comme Joseph Addai. C'est sa quatrième saison pro et déjà son deuxième Super Bowl. J'espère qu'il mesure sa chance !
Comment définiriez-vous votre état d'esprit par rapport à 2007?
P.M. : Je ne dirai pas que je suis plus détendu car je n'étais pas spécialement nerveux il y a trois ans avant de jouer Chicago. Je ressens à peu près la même chose en fait. Beaucoup de plaisir, de l'excitation, et un peu d'impatience.
Ce premier Super Bowl, il y a trois ans, vous l'aviez joué, et gagné, ici-même à Miami. Est-ce un avantage de revenir jouer dans le même stade que lors de votre premier sacre?
P.M. : Non, je ne crois pas que cela pèse en quoi que ce soit pour le match de dimanche. Ce n'est pas parce que nous sommes dans le même hôtel qu'en 2007 que ça va nous aider à stopper Drew Brees et son attaque ! Mais c'est sympa de revenir ici. Le stade est super, il y a une vraie histoire dans cette ville. Je suis excité à l'idée de jouer ici mais ça ne nous aidera pas à battre les Saints.
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