"J'attendais ça"

A.R. : Bien. C'est une super expérience. C'est sympa de quitter Green Bay et de venir ici pour ce grand évènement. Le départ en avion avec tout ce monde, c'était très excitant. C'est un rêve bien sûr. J'attends ça depuis longtemps. Quand vous êtes gamin, que vous grandissez dans le nord de la Californie en voyant les 49ers gagner tous ces Super Bowls, vous ne pouvez que rêvez de ça. Maintenant, je fais partie de ça, et c'est un sentiment très particulier. Mais j'attends surtout le match. J'apprécie d'être ici avec vous, les médias, pour discuter. Mais je suis payé pour jouer, pas pour parler aux journalistes.

A.R. : Un peu, car il y a beaucoup de choses autour et de distractions potentielles, comme ce media day, ou les familles et les amis, qui viennent nombreux. Heureusement, ils n'arrivent pas avant jeudi ! Mais c'est vrai que par rapport à une semaine normale, il y a beaucoup d'éléments en plus à gérer qui peuvent vous éloigner du match.

A.R. : C'était la récompense de tout mon travail. Je pense que les Packers croyaient en moi, mais tout était une question de circonstances. Brett était là, c'était son équipe. Je crois qu'ils savaient quel genre de joueur j'étais et quel genre de personne aussi. J'ai toujours eu l'impression d'être soutenu et ça m'a donné de la confiance, même si je n'étais pas titulaire.

Non.

A.R. : Excellentes. C'étaient des relations de travail, mais j'ai beaucoup appris avec lui.

A.R. : La chose la plus importante qu'il m'a appris, c'est l'importance de la régularité. N'importe quel quarterback peut briller un dimanche. Mais els grands QB sont ceux qui, semaine après semaine, ont un niveau de jeu élevé et constant. C'est ce que j'essaie de faire. Etre régulier dans ma production. Et ce que Brett m'a appris, c'est qu'on y parvenait à travers tout un tas de petits détails, dans le jeu, mais aussi dans l'attitude que l'on a chaque jour.

A.R. : Non.

A.R. : Oui, j'ai lu quelque chose à ce sujet, je ne le savais pas. Mais ce n'est pas très étonnant. C'est difficile de succéder à un très grand joueur. Dans mon cas, je crois surtout que j'ai eu la chance d'avoir autour de moi de vrais leaders et des joueurs de très haut niveau. Il faut plus qu'un quarterback pour amener une équipe au Super Bowl. Heureusement, d'ailleurs. Je ne suis qu'une pièce parmi d'autres.

A.R. : J'ai commencé à échanger avec Steve quand je suis devenu titulaire. Je voulais parler avec lui de son expérience, de la façon dont il avait géré le fait de passer après une légende comme Joe Montana. Nos situations étaient comparables. Il a été formidable avec moi. Je l'apprécie beaucoup et je lui suis très reconnaissant d'avoir pris le temps de me parler.

A.R. : Les turnovers, je pense. Si vous regardez les 10 derniers Super Bowls, huit ou neuf fois, l'équipe qui a le meilleur ratio de turnovers a gagné le match. Si vous perdez trop de possessions, vous ne pouvez pas espérer gagner.

A.R. : Bien sûr. Ils ont une défense redoutable. Ils sont surtout très bien coachés. Dick LeBeau est un des plus grands entraineurs de l'histoire de la NFL et il sait parfaitement préparer son équipe chaque semaine. C'est un challenge pour notre attaque mais nous serons prêts.

A.R. : C'est grâce à eux que j'ai l'air si bon ! J'ai cinq mecs de grand talent à mon service. Greg Jennings fait partie des meilleurs receveurs de la Ligue pour moi. Donald (Driver), Jordy (Nelson), James (Jones), et Brett (Swain) ont tous du talent et ils apportent chacun quelque chose à l'équipe. C'est dur de ne pas pouvoir les mettre tous en même temps sur le terrain, mais on essaie de tous les impliquer.

A.R. : (Il rit). Je ne vais pas répondre à ça, je préfère vous laisser décider à ma place !