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Revoilà les Rams

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 14/11/2010 à 17:19 GMT+1

Nous terminons notre bilan de mi-saison avec la division NFC Ouest, sans doute la plus faible de toute la NFL. Aucune des quatre équipes n'affiche un bilan positif. A ce petit jeu, ce sont pour l'instant les Rams qui tirent leur épingle du jeu. L'équipe de Steve Spagnuolo a franchi un cap.

2010 NFL Saint Louis Rams Jackson

Crédit: Reuters

1. SAINT-LOUIS RAMS (4-4)
Voir une équipe en tête de sa division à mi-saison avec un bilan tout juste équilibré témoigne de la faiblesse de la NFC Ouest. Reste que si la saison s'achevait aujourd'hui, Saint-Louis remporterait donc le titre. Les rams ont bénéficié d'un calendrier relativement clément pour y parvenir, mais il ne fait aucun doute que cette équipe, qui a gagné seulement 6 matches lors des trois précédentes saisons, progresse à vitesse grand V. Avec un effectif très jeune, l'avenir est plein de promesses. Et le présent? Il n'est pas si mal. Sam Bradford, numéro un de la draft, a bien l'allure d'un futur grand au poste de quarterback. Le rookie a déjà changé beaucoup de choses dans le Missouri. Saint-Louis ne s'est pas trompé. Il apporte un tout autre équilibre à une attaque qui reposait beaucoup trop sur le running back Steven Jackson. Steve Spagnuolo, l'ancien coordinateur défensif des Giants, commence à recueillir le fruit de son travail. Alors, les Rams peuvent-ils vraiment remporter leur division un an après avoir rendu une fiche de 1-15? Dans le contexte curieux de la NFC Ouest, tout semble possible. Mais attention, les Rams vont jouer quatre de leurs cinq prochains matches à l'extérieur. Or ils n'ont toujours pas gagné en déplacement cette saison. Les playoffs passent par là.
2. SEATTLE SEHAWKS (4-4)
Les Seahawks affichent le même bilan que les Rams, mais leur défaite face à ces derniers les prive pour l'instant de la première place. Ils avaient bien meilleure mine il y a encore deux semaines, avant de prendre deux raclées à Oakland et contre les Giants. Une baisse de régime qui coïncide avec une série de blessures, qui a touché le quarterback Matt Hasselbeck et surtout les deux lignes, offensive et défensive. Or Seattle ne possède pas encore la profondeur d'effectif suffisante pour rester compétitif avec une infirmerie surabondante. Beaucoup de points positifs néanmoins, notamment au niveau du recrutement effectué. La franchise de l'Etat de Washington a bouché la plupart de ses trous béants. Seattle doit encore jouer cinq fois sur huit à domicile, mais l'ensemble reste fragile. Néanmoins, encore une fois, dans cette division, tout est possible.
3. ARIZONA CARDINALS (3-5)
Dans 90% des cas, une équipe avec une carte de 3-5 à la moitié de la saison n'aurait plus aucune chance de remporter le titre de sa division. Pour deux raisons, Arizona, qui n'a effectivement remporté que trois de ses huit premières rencontres, possède pourtant une véritable chance de rafler la mise; D'abord parce que les Cardinals ne sont qu'à une encablure des deux équipes qui les précèdent. La faiblesse de leur poule leur autorise encore de l'espoir. Ensuite, des 32 équipes de la NFL, Arizona possède, et de loin, le calendrier le plus simple, sur le papier en tout cas, lors de la seconde moitié de la saison. Le match face à Kansas City, en semaine 11, est le seul où les Cards seront opposés à une équipe affichant à ce jour plus de victoires que de défaites. Et avec cinq matches à la maison, une copie de 9-7 à l'arrivée est tout sauf irréaliste. A condition que le finaliste 2009 retrouve un peu de peps en attaque.
4. SAN FRANCISCO 49ERS (2-6)
On peut tenir à peu près le même raisonnement pour San Francisco (la facilité du calendrier en moins). Les 49ers ont perdu leurs cinq premiers matches. Pourtant, ils ne sont qu'à deux petites victoires de la tête de leur division. D'ailleurs, au soir de la 5e défaite en 5 matches de son équipe, Jed York, le propriétaire de l'équipe, a garanti que les Niners remporteraient la division. Il n'y a vraiment que dans la NFC Ouest que l'on peut voir ça. Depuis, Frisco a remporté deux matches sur trois. Alors, qui sait? Toutefois, il y a du boulot. Le quarterback Alexis Smith n'a pas répondu aux attentes. La ligne offensive non plus. Mike Singleary, le coach, est de plus en plus contesté du côté de Candlestick Park. Il y a pourtant du talent, avec le running back Frank Gore, ou les anciens premiers tours de draft, le linebacker Manny Lawson et le receveur Michael Crabtree. Mais l'ensemble manque de cohérence et surtout de leadership. San Francisco n'a plus vraiment droit à l'erreur mais s'ils gagnent leurs deux prochains matches à domicile face à St-Louis et Tampa Bay, tout redeviendra néanmoins possible pour les 49ers.
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2010 NFL San Francisco 49ers

Crédit: AFP

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