"Judicieux et surprenant"

J.P.P. : C'est logique et surprenant à la fois car j'imaginais voir ou Forlan ou Sneijder dans le tiercé final. Mais ce choix est logique et mérité surtout avec ce que l'on a vu ces derniers temps, même si le dernier Barça - Real Madrid n'a pas été pris en compte dans les votes (ndlr : le scrutin a été fermé le 16 novembre dernier à minuit).

J.P.P. : Ça veut aussi dire que le football est peut-être en train de changer aujourd'hui. Avant, on privilégiait le physique, le gabarit. Aujourd'hui, on reconnait plus le talent, la vivacité et la technique. Ce n'est pas pour me déplaire. Quand je vois jouer Messi, je me régale. Iniesta, c'est la même chose. Xavi, c'est le pendant d'Iniesta de l'autre côté. Le choix est judicieux. Et surprenant à la fois.

J.P.P. : C'est un choix de la confrérie football du monde entier. C'est ce que les gens ont ressenti. Il faut le respecter, ce n'est jamais facile de choisir et ça a sans doute été difficile de trancher. Mais cela ne me pose aucun problème.

J.P.P. : Je regrette l'absence de beaucoup de joueurs mais c'est le vote des journalistes, des entraîneurs et des capitaines des sélections nationales. A la fin, ce n'est pas illogique de retrouver ces trois-là.

J.P.P. : Je ne voudrais pas faire injure aux autres en choisissant l'un des trois. Messi, c'est celui qui finit, les deux autres, ce sont ceux qui passent. Maintenant, Iniesta a donné la Coupe du monde à l'Espagne et je le vois bien gagner le Ballon d'Or. S'il n'y avait pas eu la Coupe du monde, j'aurais dit Messi... Ça peut très bien être lui. Ça va se jouer à peu. Mais quoi qu'il arrive, ce sera un beau vainqueur.

J.P.P. : C'est la récompense suprême individuelle. Ça change la donne. Mais quand on est sur le terrain, on ne s'en rend pas bien compte.