Florentino Perez : "Sans la Namibie, l'Ouganda, l'Albanie et la Finlande, Vinicius aurait gagné le Ballon d'Or"
Non content d'avoir boycotté la soirée du Ballon d'Or après avoir appris que Vinicius Junior ne serait pas sacré, le Real Madrid, par l'intermédiaire de son président tout-puissant, Florentino Pérez, continue de critiquer l'élection de Rodri (Manchester City). Cette fois, c'est à certains votants que s'en prend la Maison Blanche. Certains votants visiblement indignes du Ballon d'Or à ses yeux.
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A Madrid, on n'accepte pas que le Ballon d'Or a pu échapper une deuxième année de suite au plus grand club du monde. Bientôt un mois après la remise du trophée individuel le plus convoité à Rodri (Manchester City), Florentino Pérez a profité de l'Assemblée générale du Real, pour en remettre une couche. "Le Ballon d'Or devait revenir à un joueur du Real Madrid", a-t-il estimé alors que son club a remporté la Ligue des champions et la Liga la saison dernière.
"Rodri est un très grand joueur, et madrilène en plus. Cela n'a rien à voir avec lui. Il méritait un Ballon d'Or, mais pas celui-ci, celui de l'an passé où il fait le triplé (avec Manchester City) et marque en finale de la Ligue des champions", a déclaré le président madrilène, assumant la décision de boycotter la cérémonie. Le 28 octobre dernier, le Real avait choisi de ne pas se rendre à la cérémonie, climax d'une journée dingue qui n'avait fait qu'abîmer l'institution madrilène. Une décision assumée par Florentino Pérez qui a en outre accusé l'UEFA d'être intervenue dans le processus d'attribution.
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"Ils ont modifié le système de vote (de 5 joueurs à 10), aussi le nombre de points (de 6 à 15) que chaque journaliste peut donner à chaque joueur. (...) Sans les votes de quatre pays, la Namibie, l'Ouganda, l'Albanie et la Finlande, Vinicius aurait gagné le Ballon d'Or. Ils ne lui ont même pas donné un point !", a-t-il regretté. Pérez a bien épluché les votes mais il s'est trompé sur un point, l'Albanie et la Namibie ont placé toutes les deux Vinicius à la 8e place, lui accordant trois points chacune. Les quatre ont en revanche bel et bien mis Rodri en tête.
Pourquoi pas le Bahreïn, la Bolivie, la Colombie, les Émirats Arabes Unis ou le Panama ?
Sans ces quatre pays, l'Espagnol aurait perdu les 60 points correspondant à ses quatre premières places et aurait été devancé de 13 unités par Vinicius au décompte final (1 110 à 1 123). Ces quatre pays figuraient dans le Top 100 du classement UEFA et avaient donc autant le droit de voter que les autres. Malin, Pérez a "bien" choisi les pays à cibler. Pourquoi n'a-t-il pas cité, par exemple, Bahreïn, la Bolivie, la Colombie, les Émirats Arabes Unis ou le Panama ?
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Les journalistes de ces cinq pays ont pour point commun d'avoir placé Vinicius Jr. en tête tout en écartant Rodri du Top 10 mais peut-être, Florentino Pérez, n'avait-il qu'une version tronquée des résultats ? "Vinicius semblait faire l'unanimité, mais cela aurait très bien pu être notre capitaine, Dani Carvajal. Ou même Jude Bellingham, finaliste de l'Euro et auteur d'une saison exceptionnelle. C'est très difficile à expliquer", a-t-il encore assuré devant plus d'un millier de "socios". Ceux-ci sont acquis à sa cause dans ce dossier, aussi n'a-t-il pas besoin d'avancer des arguments valables.
L'homme d'affaires espagnol, en guerre ouverte avec les instances du football européen et soutien du projet controversé de Superligue européenne, a accusé l'UEFA, partenaire de France Football dans l'organisation de la cérémonie pour la première fois cette année, d'être intervenue dans le processus d'attribution.
Avec AFP
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