Benzema et autres audaces capillaires des Bleus

D’ordinaire sobre au niveau capillaire, Karim Benzema s’est lâché pendant les vacances. L’avant-centre du Real Madrid est apparu au début du mois paré d’une crête qui a fait le buzz sur internet ces dernières semaines. Certainement un hommage à Robert De Niro dans Taxi Driver. À moins que le Français se soit lancé dans un concours de coiffures fantaisistes avec son coéquipier Cristiano Ronaldo. Quoi qu'il en soit, ce n'était qu'une tentative déjà abandonnée.

Statistiques en bleus : 58 sélections, 15 buts

Fantasque. Voilà comment l’on pourrait décrire les multiples coupes de Djibril Cissé. Colorations, crêtes, motifs… Tout y est passé. Le crâne de l’avant-centre de Krasnodar est une œuvre en évolution constante. À l’image de Dennis Rodman, Djibril Cissé ne recule devant rien quand il s’agit de changer de look. Si l’ancien Auxerrois se cherche une reconversion après sa carrière elle est toute trouvée. "Cissé coiffure", ça sonne bien non ?

Statistiques en bleu : 41 sélections, 9 buts

 Au milieu des 90s, le footeux à la mode portait la nuque longue. Après le départ de Chris Waddle de l’OM, Tony Vairelles a repris le flambeau. Chaine en or, grosse voiture et nuque longue, c’est ça le style Vairelles. Sa coiffure lui a valu le surnom de Tony le Rockeur. Aujourd’hui, l’ancien avant-centre du RC Lens, sévit toujours sur les terrains mais à Saint-Max Essey en amateur. Sans nuque longue. Dommage.

Statistiques en bleu : 8 sélections, 1 but

 L’ancien attaquant de l’AS Monaco avait un style bien à lui sur le terrain. En dehors aussi, surtout pour sa coiffure. Qui ne se rappelle de son fabuleux catogan qu’il arborait à l’époque où il occupait la pointe de l’attaque parisienne ? Pour l’Euro 1996, il a voulu régaler le public anglais avec une coupe au carré mais n’a pas joué un seul match. En 2002, il évoluait au Créteil-Lusitanos et terminait sa carrière sanctionné d’un carton rouge, non pas à cause de sa coiffure, mais d’un vilain geste.

Statistiques en bleu : 3 sélections, 1 but

Avant d’être homme élégant sur un terrain, Thierry Henry s’est cherché. Comme cela arrive à l'adolescence, certaines coiffures de l’avant-centre furent douteuses. Lors de ses années monégasques, Henry arborait des dreadlocks courtes, certainement influencé par les rappeurs de l’époque. Quelques mois plus tard à l’été 98, pour le moment le plus important de sa carrière de footballeur, bien inspiré, il s’est coupé les cheveux. Et a mué en Thierry Henry version Arsenal. Un autre homme.

Statistiques en bleu : 123 sélections, 51 buts

 Bafétimbi Gomis est un joueur de bon goût. Souvent élégant hors du terrain, l’international français cultive les dreadlocks comme personne. Le joueur lui-même se décrit comme quelqu’un de "smart, très chic et sport", rien que ça. Sa coiffure atemporelle résiste aux modes et aux années, à tel point que le magazine GQ l’a élu "joueur le plus stylé de Ligue 1 de la saison 2011-2012". Petit bémol tout de même : les mauvaises langues diront que ce sont les dreadlocks qui nuisent à la pointe de vitesse de l’avant-centre de l’OL.

Statistiques en bleu : 12 sélections, 3 buts

Nuque longue dans sa jeunesse, Lilian Laslandes a effectué un revirement lors de son retour aux Girondins en 2004. Exit les bouclettes, l’attaquant s’est fendu d’une teinture blonde peroxydée à en faire pâlir Abel Xavier. Le pire c’est que ça marche. Son coéquipier Johan Micoud (qui aurait pu figurer dans cette liste), réalisait la même coiffure quelques semaines plus tard. Malheureusement pour Laslandes, ce nouveau look ne lui a pas permis de retrouver les sommets qu’il avait connu à Auxerre et lors de son premier passage en Gironde.

Statistiques en bleu : 7 sélections, 3 buts