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Blanc: "C'est un mensonge"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/04/2011 à 22:35 GMT+2

Laurent Blanc a fermement dénoncé ce vendredi les accusations de Mediapart selon lesquelles la FFF souhaiterait mettre en place des quotas discriminatoires dans les centres de formation. Pour le sélectionneur des Bleus, ces révélations sont erronées.

Laurent_Blanc_2011

Crédit: LaPresse

"Je n'ai pas à me défendre, parce que je ne suis pas coupable." D'une phrase, Laurent Blanc a tenté de dissiper, lors d'une conférence de presse, les soupçons qui planent au-dessus de lui après les révélations de Mediapart selon lesquelles la FFF aurait décidé de mettre en place des quotas discriminatoires dans les centres de formation. "Laurent Blanc s'est déclaré tout à fait favorable, je cite, à un tel système", avait persisté Fabrice Arfi jeudi sur l'antenne de RTL, jeudi.
De quoi provoquer l'ire du sélectionneur national, selon des propos retranscrits sur le site internet de Sud Ouest : "Je n'ai jamais entendu parler de projet de quotas ! C'est un sujet sensible. Pour moi, il n'y a pas de projet de quotas, c'est faux. Et c'est un mensonge de dire que le sélectionneur y a participé. Je ne peux donc pas parler d'une chose qui n'existe pas. Qu'on m'associe à une discrimination, ça me dérange, c'est contraire à mes valeurs." Avant d'ajouter : "Si des gens, au sein de la Fédération on préconisé des quotas, il faut les punir."
"Le seul problème, la bi-nationalité"
Laurent Blanc reconnait qu'une réunion a bien eu lieu le 8 novembre 2010. Mais, selon lui, il ne fut pas question de la mise en place de ces fameux quotas pour limiter le nombre de joueurs français de type africains ou nord-africains chez les jeunes : "Le but était de parler d'un projet de jeu, de ce que la formation doit mettre en place pour avoir les meilleurs résultats dans cinq ans. Ce que je dis là, c'est la vérité."
Le Président admet cependant que la question du choix de la nationalité chez les jeunes lui pose question : "Le seul problème, c'est celui de la bi-nationalité. Quand un joueur a porté les couleurs de l'équipe de France en jeunes, ça me dérange quand ils partent jouer pour une autre sélection une fois adultes. On a le droit d'en parler de ça non ? Ce n'est pas parce qu'on est à un an de la présidentielle qu'on ne doit plus parler pendant un an."
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