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La Tunisie sur un nuage

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/02/2004 à 14:00 GMT+1

Le peuple tunisien n'a pas attendu longtemps pour célébrer la victoire de ses héros, vainqueurs de la Coupe d'Afrique des Nations pour la première fois de leur histoire. Dès la fin de la finale gagnée face au Maroc (2-1), la foule, en liesse et nombreuse,

L'image n'est pas sans rappeler celle des Champs-Elysées au soir du 12 juillet 1998&hellip Des milliers de Tunisiens, fous de joie, ont laissé libre court à une euphorie sans précédent, samedi dans les rues de Tunis, pour fêter les Aigles de Carthage. Dès le coup de sifflet final, les supporters ont hurlé de joie en envahissant l'Avenue centrale Habib Bourguiba de Tunis, les bras levés au ciel aux cris de "Tunisie, Tunisie".
Une marée humaine a ensuite déferlé en provenance du Stade de Radès, mais aussi de celui d'El Menzah où les "sans-billets" avaient pu suivre gratuitement le match sur écrans géants. Dans une ambiance à la fois surréaliste et bon enfant, aucun incident majeure ne fut à déplorer. Il faut dire que des services de police imposantes avaient été déployées pour parer à toute éventualité. Mais même pour les forces de l'ordre, il était parfois tentant de se prendre au jeu. Témoin ce jeune policier, partagé entre son devoir de vigilance et l'envie de laisser éclater sa joie, lançant au micro d'un reporter: "C'est tout simplement magique!"
"Du jamais vu!"
De l'avis de tous les témoins, on n'avait jamais assisté à un tel déferlement de bonheur dans la capitale tunisienne. " C'est du jamais vu! C'est la folie collective!", s'étonnait ainsi un journaliste étranger, presque paniqué par l'immensité de la foule dans le centre de Tunis. Hommes, femmes, jeunes, vieux, simples ouvriers ou hommes d'affaire, ils étaient tous là, partageant la même ivresse. Bandir, Darbouka ou Cornemuse: chacun avait recours à son instrument pour donner le ton de la fête et le rythme de la danse. "Jusqu'à l'aube!", promettait Boubaker, venu de sa lointaine banlieue, drapeau sur les épaules.
Agglutinés aux fenêtres ou juchés sur les toits, les plus prudents des Tunisois tapaient dans leurs mains, lançaient des slogans à la gloire de la sélection en direction de l'Avenue, noyée dans le rouge et le blanc du drapeau national, dans les ballons et les fumigènes. Ils étaient 60.000 à avoir suivi la finale à Radès, plusieurs centaines de milliers dans les rues de Tunis après le match, mais comme le note le commentateur de la première chaîne nationale: "Cette victoire est une consécration et une joie pour tout le peuple".
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