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Le cimetière des Eléphants

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/02/2008 à 11:42 GMT+1

Grandissimes favoris de la compétition , les Eléphants de Côte d'Ivoire ont chuté dès les demi-finales face à l'Egypte (4-1). Une élimination prématurée qui fait débat. Le collectif ivoirien n'a pas été à la hauteur, incapable de réagir face à de séduisan

UNE INCAPACITE A REAGIR
Pour la première fois de la compétition, la Côte d'Ivoire fut menée au score, très rapidement dans la partie (dès la 12e minute). Dès lors, les Eléphants se devaient de réagir et de puiser dans leurs ressources mentales pour recoller à la marque. Peine perdue, les coéquipiers de Didier Drogba n'ont jamais repris l'initiative du jeu. Le collectif s'est liquéfié sous le poids de la pression. Jamais mis en difficulté depuis le début de la CAN, les hommes de Gérard Gili ont rompu sous le poids de l'adversité qui a mis en lumière certaines lacunes mentales des Ivoiriens. Ceux qui, jusqu'ici, avaient étouffé leurs adversaires, n'ont pas trouvé les armes pour réagir. Le score (4-1) vient sanctionner cet état de fait.
UN COLLECTIF EN QUESTION
La constellation de stars n'a pas suffi. Le collectif ivoirien a souffert de la comparaison avec celui des Pharaons. Là où l'Egypte proposait un rapide jeu de passes et une véritable cohésion d'ensemble, sans doute la plus belle partition collective de la compétition, les Eléphants répondaient par des initiatives individuelles, le plus souvent vouées à l'échec. Un casting parfait ne fait pas forcément une équipe rationnelle. Cruel constat d'échec pour la Côte d'Ivoire et son sélectionneur : dans l'adversité, ils n'ont pas su répondre collectivement. Les Ivoiriens n'ont pu compter sur leur atout numéro 1, un Didier Drogba en manque de réussite. Seul Kader Keita fut à la hauteur de sa réputation. Un collectif en déliquescence, des individualités en difficulté, les Ivoiriens ne pouvaient pas espérer grand chose.
L'EGYPTE, LA BÊTE NOIRE
Le poids de l'histoire est cruel pour les Eléphants, qui s'inclinent pour la septième fois contre l'Egypte en dix rencontres à la CAN. A leur actif: une seule victoire. Comme deux ans plus tôt en finale, les Eléphants partaient favoris. Comme deux ans plus tôt, ils ont subi la loi des Pharaons. Une équipe d'Egypte, sans doute sous-estimée, qui présente le plus beau palmarès du continent africain avec cinq CAN à son actif. Les hommes de Shetata, seule formation invaincue depuis le début du tournoi, démontrent que leur titre décroché en 2006 est loin d'être usurpé, même s'il fut décroché sur leurs terres.
GARDIEN DE BUT, LE MAILLON FAIBLE
Les deux meilleurs gardiens de la compétition se retrouveront en finale : Idriss Kameni, côté camerounais Issam El-Hadary côté égyptien. Pas une simple coïncidence. Le portier des Pharaons a remporté ses trois duels avec Didier Drogba. A 36 ans, il apparaît comme un rempart qui rassure tout un collectif. On ne peut pas en dire autant des gardiens ivoiriens. Au milieu des vedettes de Chelsea, Tottenham, Arsenal, Barcelone ou Lyon, Boubacar Barry, gardien de Lokeren, et Loboue, gardien remplaçant de deuxième division allemande. Un point faible indéniable. Loboue est ainsi clairement fautif sur le deuxième but égyptien. Toute grande équipe se repose sur un gardien talentueux. La Côte d'Ivoire devra encore patienter.
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