"On va finir la mission"

R.S. : Ce sont ceux qui n'ont pas cru en moi qui disent ça. Moi, ça me fait toujours rigoler ceux qui parlent de vieux. Vieux dans le métier, oui, mais à 31 ans, je ne peux pas arrêter ma carrière! Je ne suis pas blessé, je suis en bonne santé, je fais tout pour continuer, être sur le terrain me donne toujours de la joie... J'assume mon rôle de vieux. J'ai encore beaucoup à donner, et tant que je pourrai, avec l'aide de Dieu, je continuerai. Quand j'ai commencé dans cette équipe, à 17 ans, je ne pensais pas aux records. J'ai eu la chance de beaucoup apprendre au contact des anciens. Je n'ai pas de secret : je vis mon temps, je prends toujours du plaisir sur un terrain. Je suis très satisfait de ma carrière et j'ai toujours la même motivation.

R.S. : On n'était pas parmi les favoris quand la compétition a commencé, et on n'a pas été à la hauteur sur le premier match, mais on s'est mobilisé, et on a bien réagi. Ce n'est pas une surprise pour nous, les joueurs et l'encadrement, nous avons toujours cru en nous. On était venu pour jouer la finale et la gagner. En plus, le 10 février tombe le jour de la fête de la Jeunesse au Cameroun. On leur avait promis d'amener la Coupe. On mérite ce qui nous arrive, et on va finir la mission, avec la manière.

R.S. : C'est une bonne équipe. Ils ont beaucoup d'individualités, c'est une des meilleures attaques du tournoi (14 buts)... Mais aujourd'hui, on ne s'intéresse pas trop à l'adversaire, c'est nous qui sommes importants. Nous savons déjà ce qui nous a manqué au premier match, les petites erreurs individuelles que nous avons commises, on a réglé ça. Contre nous, les Egyptiens n'ont pas été formidables.