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Messi, encore Messi
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Publié 11/01/2011 à 14:39 GMT+1
Le soir même où il présentait son Ballon d'Or au Camp Nou, Lionel Messi a inscrit trois buts au Betis Séville en Copa del Rey (5-0). Le petit Argentin a eu droit à sa standing ovation à la 85e minute. Contre le leader de la D2, le Barça a mis du temps à trouver la faille, avant de dérouler...
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On n'en finit pas de découvrir la nouvelle formule du Ballon d'Or. Avant, quand le lauréat était nommé en décembre, parfois tôt dans le mois, il devait attendre deux ou trois semaines avant de présenter son trophée au public. Là, à peine descendu de l'avion en provenance de Zurich, Lionel Messi, entouré encore d'Xavi et Iniesta, aussi souriants que possible, a pu partager son plaisir avec le Camp Nou avant le quart de finale aller de Coupe d'Espagne contre le Betis Séville. Le public catalan s'est montré assez peu sensible au ton de la presse barcelonaise, qui avait applaudi le triomphe de l'Argentin. On a senti dans la timidité des applaudissements un petit regret de ne pas avoir vu Xavi et Iniesta sacrés à leur tour...
Difficile de dire si c'est lié, mais Messi a connu vingt premières minutes très discrètes, oubliant par exemple de servir Villa mieux placé à la 8e minute. Ensuite ? la routine. C'est à dire un Barça écrasant et un Messi décisif. 5-0 score final, triplé pour l'Argentin, et une authentique standing ovation à sa sortie, ordonnée par Pep Guardiola à la 85e minute. Le FC Barcelone a quasiment validé son billet pour les demi-finales contre le leader de la D2. Le Betis a correctement défendu ses chances pendant une demi-heure, heurtant la barre par Ruben Castro à la 45e, alors que le Barça ne menait qu'1-0. Mais il fut asphyxié comme les autres équipes par la suite.
Chaud entre Alves et Piqué
Messi, conforme à son habitude des gestes décisifs, a mis son équipe sur orbite en inscrivant les trois premiers buts avec son aisance habituelle (45e, 62e et 73e). Pedro (76e) puis Keita (82e) n'ont eu qu'à parachever le travail. Une performance classique pour un Barça très proche de l'équipe-type, en dehors de la titularisation de Maxwell à la place d'Abidal. Une scène n'est pas passée inaperçue à la 27e minute, quand Pique et Dani Alves se sont très sérieusement chauffés. Pique n'a pas apprécié une erreur de relance du Brésilien et lui a fait savoir. Alves a réagi en attrapant son partenaire par le maillot en lui demandant de se taire. Etonnant, dans l'antre du collectif le plus abouti du monde.
Dans les autres matches de ces quarts de finale, le FC Séville, tenant du titre, a réussi une bonne opération en allant faire match nul 3-3 sur le terrain de Villarreal, après avoir pourtant été mené 2-0 puis 3-1. Un doublé de Negredo (39e, 60e) a remis les Sévillans dans le sens de la marche avant qu'Alexis n'offre l'égalisation à quelques minutes de la fin (88e). Suite de ces quarts de finale aller jeudi, avec le choc entre le Real Madrid et l'Atletico, 6e en Liga, mais qui reste sur une gifle 4-1 infligée lundi par Hercules Alicante, promu cette saison. Le dernier quart de finale mettra aux prises Almeria et La Corogne.
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