Grâce à un but de Memphis Depay, l'Atlético Madrid bat le FC Séville en quart de finale de la Coupe du Roi

Dans la souffrance, mais avec succès, l’Atlético Madrid poursuit sa route en Coupe du Roi, après avoir battu par la plus courte des marges (1-0), le Séville FC, en quart de finale de la compétition, jeudi au Civitas Metropolitano. Et les Rojiblancos doivent leur qualification dans le dernier carré non pas à Antoine Griezmann -malheureux sur penalty (26e), car coupable d’une glissade sur son pied d’appui - mais à ses remplaçants… tout autant qu’au VAR. Memphis Depay (79e), parfaitement servi par Angel Correa, après un numéro en soliste de l’Argentin dans le couloir, n’a plus qu’eu à pousser le ballon dans les filets andalous, pour donner l’avantage aux siens. Les deux étant entrés au même moment (66e), suite à un remaniement tactique de Diego Simeone.

Inscrit dans le cours du jeu, ce but est apparu comme une délivrance pour le Cholo et ses joueurs, et comme un déclic pour les Sevillistas, transcendés à nouveau, alors que le rythme s’affaissait. En multipliant alors les assauts dans la surface madrilène, la troupe de Quique Sanchez Flores a frôlé le renversement de la partie, avec, d'abord, la reprise à bout portant manquée par Sergio Ramos (85e), sur un corner ajusté de Rakitic.

Les cinq minutes de temps additionnel écoulées, et le Metropolitano prêt à rugir, une dernière incursion de Séville a alors fait planer un long silence dans l’antre des Rojiblancos. Erik Lamela, entré plus tôt dans la rencontre, a vu sa jambe se faire accrocher par le pied désespéré du jeune Pablo Barrios, à l’entrée de la surface. Jesus Gil Manzano, au sifflet de la rencontre, n’a pas eu la moindre hésitation à montrer le point de penalty, alors que le match arrivait à son épilogue.

Dans le doute toutefois après un échange avec ses assistants, l’arbitre s’est alors dirigé auprès du VAR, prenant quelques instants avant d’annuler sa décision, et de siffler la fin de la rencontre. Un choix surprenant, et surtout, resté sans explication. L’action a-t-elle eu lieu en dehors de la surface ? La faute n’était-elle pas avérée ? Des questions que les Sévillans se poseront sans doute dans les jours à venir, eux qui quittent la compétition par la petite porte.

L’Atlético Madrid rejoint ainsi l’Athletic Bilbao, la Real Sociedad, et Majorque dans le dernier de la Coupe du Roi, mais ne connaîtra son futur adversaire que demain, au terme du tirage au sort des confrontations à venir. Les Andalous quant à eux, ferment leur parenthèse jusque-là enchantée, et retrouvent la morosité de la Liga ainsi que leur place aux portes de la relégation (17e).