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CAN 2013 - Stephen Keshi : "Le Nigeria est peut-être l'équipe de demain"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/02/2013 à 13:00 GMT+1

Avant de défier la Côte d'Ivoire en quart de finale, Stephen Keshi assure qu'il ne connait pas encore les limites de son équipe, le Nigeria. Ancien Strasbourgeois, le sélectionneur des Super Eagles aimerait revenir un jour au Racing. Entretien.

Stephen Keshi (Reuters)

Crédit: Reuters

Son visage ne vous est pas inconnu. A tout juste 50 ans (il les a eus le 31 janvier), l'ancien défenseur des Super Eagles incarne la génération dorée du football nigérian, vainqueur de la CAN 1994 et huitième de finaliste de la Coupe du monde aux États-Unis. Surnommé "Big Boss", Stephen Keshi a notamment joué à Strasbourg avant d’épouser la carrière de sélectionneur. Après avoir dirigé le Togo (2004-2006, puis 2007 et 2011), qu'il a qualifié pour la Coupe du monde 2006 (avant de s'en faire limoger à la veille de la phase finale), et le Mali (2008-2010), le voilà de retour au Nigeria, son pays. Avec de grandes ambitions. Rencontre.
Quel regard portez-vous sur la Côte d’Ivoire que vous affrontez ce dimanche en quarts de finale ?
STEPHEN KESHI : Nous respectons les Ivoiriens. Ils ont de grands joueurs et beaucoup d’expérience. Nous allons rencontrer le favori, mais nous ne les craignons pas. Ce sera eux ou nous. Il n’y aura pas de seconde chance. J’ai un plan dans la tête pour essayer de les mettre à la raison. C’est une affaire entre moi et mes joueurs.
Concernant vos joueurs justement, quels sont les cadres, les leaders sur lesquels vous vous appuyez ?
S.K. : Il y a Joseph Yobo (qui a joué à Marseille), Eichiejile (qui a joué à Rennes), il y a Vincent Enyeama le gardien, John Obi Mikel, évidemment, et Victor Moses. Autour de ces joueurs expérimentés, j’ai construit une équipe de jeunes joueurs comme Sunday Mba qui évoluent au pays ou en Europe. Mais ne vous méprenez-vous, c’est une bonne équipe. Mon équipe peut surprendre !
Vous êtes en poste depuis le 20 novembre 2011. A quel moment avez-vous réussi à donner une véritable cohésion à votre groupe ?
S.K. : Nous avons effectué un très bon stage de préparation à Faro au Portugal. Nous avons beaucoup échange, partagé, et avons réussi de très bons matches sur le terrain. Avant de constituer ce groupe, j’avais testé énormément de joueurs. Là on s’est découvert véritablement. Cela ne fait que quatre semaines que l’on est ensemble. L’aventure ne fait que commencer.
Quelles sont les limites de votre équipe ? Jusqu’où peut-elle aller ?
S.K. : Aujourd’hui, je ne connais pas les limites de mon équipe. Je sais juste que chaque jour, à l’entraînement comme en match, les joueurs progressent. Ils sont très réceptifs, à l’écoute. Contrairement aux Ivoiriens qui jouent ensemble depuis 5-6 ans, l’équipe est encore en construction. Mais le Nigeria, c’est peut-être l’équipe de demain.
Avec votre expérience, n’avez-vous jamais eu envie d’entraîner en France, un club de Ligue 1, par exemple ?
S.K. : Si l’occasion se présente, je ne refuserai pas. J’ai gardé de bons contacts en France depuis mon passage à Strasbourg. Quand j’ai appris que le club était descendu en 4e division (CFA), ça m’a fait mal. Il y a tellement eu de problèmes là-bas depuis… J’aimerais pouvoir aider le Racing. Alors entraîner Strasbourg un jour ? Oui, ça m’intéresserait.
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