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Lyon quatre ans de disette

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/04/2012 à 00:18 GMT+2

Dominateur mais peu réaliste, Lyon a brisé le rêve de Quevilly (1-0) et remporté la Coupe de France, son premier titre depuis 2008, contre le club de National qui avait sorti Marseille et Rennes. Lisandro a inscrit l'unique but du match à la 28e minute.

Lyon, Coupe de France, 2012

Crédit: AFP

La disette lyonnaise est terminée. Quatre après son dernier titre, Lyon a enfin ajouté une nouvelle ligne à son palmarès en s'offrant la Coupe de France 2012, la cinquième de son histoire. Deux semaines après avoir laissé filer la Coupe de la Ligue à la même heure et au même endroit, les hommes du président Aulas n'ont pas failli en finale face à Quevilly. Archi-dominateur en première période, moins à l'aise lors du second acte, l'OL n'a certes pas réussi l'exploit du siècle en battant une équipe de National sur la plus petite des marges (1-0), mais il a réussi là où tous les autres avaient échoué, notamment Marseille et Rennes lors des deux tours précédents.  Dans le contexte de ces derniers mois, de ces dernières saisons, les Lyonnais auraient tort de faire la fine bouche et de bouder leur plaisir.
Pour Quevilly, la belle aventure s'achève donc sur une défaite. Son public a été formidable. Ses joueurs courageux. Mais ils ont été logiquement battus. Pendant 45 minutes, l'écart de deux divisions s'est vraiment fait sentir entre les deux équipes. Agressifs d'entrée de jeu, les Gones avaient manifestement bien préparé leur affaire. Ils ont complètement étouffé leur adversaire. Sans une bonne dose de maladresse des attaquants lyonnais, cette finale aurait dû être pliée à la pause. Du poteau de Lisandro (11e)  au ballon sauvé sur sa ligne par Weis (25e) sur une frappe de Lacazette en passant par la tête de Gomis (26e) ou le pied de Gourcuff (37e), l'OL a multiplié les occasions franches. Ce fut Verdun presque en permanence devant le but normand. Au milieu de ce maelstrom, Lisandro a tout de même trouvé le moyen d'inscrire ce qui allait être l'unique but de la soirée, d'une volée victorieuse (28e).
Lloris là au bon moment
Le grand mérite du Petit poucet aura été de ne pas se noyer devant ces vagues successives. Finalement, à 1-0, tout est resté possible. Jusqu'au bout. Inévitablement, les Lyonnais ont fini par se crisper au fil des minutes en seconde période. Leur incapacité à tuer le match aurait pu leur coûter cher, car après l'énorme double occasion de Lacazette et Lisandro (barre puis nouveau sauvetage sur la ligne) cinq minutes après la reprise, ils ont été de moins en moins souvent dangereux. Et Quevilly a commencé à y croire, tout doucement.
Comme lors de leurs précédents exploits, les joueurs de Régis Brouard sont montés en puissance au fil des minutes. Leur chance est venue à la 65e minute, lorsque Laup, bien lancé en profondeur, a contraint Hugo Lloris à un arrêt de grande classe. Le gardien de l'équipe de France n'a été sollicité qu'une seule fois, mais en déviant le ballon sur sa barre, il a répondu présent quand il le fallait. Malgré l'étroitesse du score, Quevilly peut difficilement nourrir de gros regrets. L'USQ a largement fait honneur à son statut de finaliste. Mais la marche lyonnaise était trop haute. Les histoires d'amour finissent mal en général, dit-on. Pourtant, les Normands et la Coupe se quittent en bons termes. Avec de beaux souvenirs en commun.
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