Lyon - Valenciennes | Anthony Knockaert au bord des larmes : "Le penalty sur Lacazette ? Ça me paraît très léger"
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Mis à jour 02/04/2024 à 23:38 GMT+2
Valenciennes s'arrête là. Le club nordiste a été éliminé par l'Olympique Lyonnais ce mardi soir en demi-finale de Coupe de France (3-0) au terme d'un match globalement maîtrisé par les Gones. Même si certains joueurs, en particulier Anthony Knockaert, ont eu beaucoup de mal à accepter le penalty accordé à Alexandre Lacazette, juste avant l'ouverture du score.
Alexandre Lacazette s'écroule après un contact avec Joffrey Cuffaut lors de la demi-finale de Coupe de France entre Lyon et Valenciennes
Crédit: Getty Images
Sur le papier, il n'y a pas eu photo entre Lyon et Valenciennes en demi-finale de Coupe de France. Dans les faits non plus, même si le score (3-0) ne reflète pas tout à fait le scénario. Car avant d'ouvrir le score en début de deuxième période, l'OL a également concédé un but, finalement annulé après intervention du VAR pour une faute d'Anthony Knockaert sur ce que les arbitres appellent "l'APP" (attacking possession phase), c'est-à-dire sur l'action qui précède le but.
Quelques instants après le retour des vestiaires, Stéphanie Frappart, arbitre de la rencontre, a également été appelée à vérifier les images pour confirmer ce qu'elle avait fait en première intention, à savoir accorder un penalty à Lyon pour une faute de Joffrey Cuffaut sur Alexandre Lacazette. Le capitaine des Gones a ensuite converti sa tentative et mis son équipe sur les rails avant, donc, un large succès. Et un gros coup de massue sur la tête des Valenciennois.
Est-ce que c'est parce que c'est un grand club ?
"C'est dur, a admis Anthony Knockaert au micro de beIN SPORTS après la rencontre. Je pensais vraiment qu'on allait le faire. Il y a ce penalty... Je n'ai pas revu les images mais ça me paraît très léger. Je fais la même chose une minute avant, je me jette sur le défenseur et elle ne siffle pas. Dans la surface, elle [Stéphanie Frappart, NDLR] siffle."
Le joueur passé par la Premier League, probablement conscient que l'arbitrage français est en pleine tourmente, en a donc profité pour vider son sac : "Est-ce que c'est parce que c'est un grand club ? Je ne sais pas, a-t-il sous-entendu. Je pèse mes mots. Ils n'ont qu'à me suspendre s'ils le veulent. Je n'en aurai rien à faire. Parce que c'est difficile d'accepter quand tu es dernier de Ligue 2 et que tu vois ce scénario. Je pense qu'ils devraient se poser des questions niveau arbitrage."
Ahmed Kantari, lui, a dans un premier temps préféré retenir le "parcours de ses joueurs et la fierté donnée aux supporters". Mais en conférence de presse, il a livré le fond de sa pensée : "C'est Lacazette qui vient s'empaler sur mon défenseur, a-t-il lâché. Je ne vais pas taper sur l'arbitrage. Chacun se fera sa propre opinion et prendra ses responsabilités."
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