Coupe de France I Le Mans - PSG (0-2) : Presnel Kimpembe de retour près 709 jours d'absence : "C'est ouf !"

Il a enfin rejoué. Après 709 jours d'absence, Presnel Kimpembe a fait son grand retour lors de la victoire du PSG au Mans (0-2) mardi, en 8e de finale de la Coupe de France. Le défenseur parisien de 29 ans, entré en toute fin de rencontre, a même récupéré le brassard de capitaine. Le symbole d'une lumière au bout du tunnel tant l'international français a galéré.

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Video credit: Eurosport

Cette fois, le contexte s'y prêtait. À défaut de briller, le PSG avait fait l'essentiel du travail. Grâce à Bradley Barcola, auteur d'une action dont il a le secret, l'équipe de Luis Enrique s'était offert un break d'avance au Mans dix minutes plus tôt. Dix minutes environ, c'est ce qu'il restait dans le temps réglementaire quand l'entraîneur parisien a choisi de faire entrer Presnel Kimpembe. Et de mettre ainsi un terme au long chemin de croix du défenseur parisien.
Kimpembe se souviendra de cette 81e minute. Il a reçu les applaudissements et les acclamations de tout un stade au moment de remplacer Willian Pacho et de pénétrer sur la pelouse avec son numéro 13. Il a reçu, aussi, le brassard de capitaine des mains d'Achraf Hakimi. Un acte des plus symboliques pour un homme qui a galéré pendant quasiment deux ans. Il s'est passé 709 jours entre ce 26 février 2023, quand il a été victime de cette terrible blessure au tendon d'Achille contre Marseille, et ce 4 février 2025, la date qui restera comme celle de sa libération.

"C'est beaucoup d’émotions, c’était un long chemin, le chemin pour pouvoir enfin se libérer, reprendre des sensations et des repères avec les collègues, a déclaré le joueur de 29 ans au micro de France Télévision. Pour la plupart c’étaient mes premières minutes avec eux, les matches c’est différent. C’est une délivrance. Je n'ai pas trop réfléchi, j’ai essayé de jouer comme je savais le faire même si c’est une reprise, il faut réussir à mettre toutes ses émotions de côté. C’est beaucoup de fierté pour moi."

Un jaune et tout le bonheur du monde

L'histoire retiendra que Kimpembe s'est signalé dès sa première intervention. Pas de la meilleure des manières. Eliminé sur petit pont par Zaïd Amir, le défenseur parisien a été contraint de commettre une obstruction sur l'attaquant manceau. Il a écopé d'un carton jaune. Le coup franc concédé, lui, n'a rien donné. La fin a été beaucoup plus tranquille pour "Presko", pas mis en danger au sein d'une charnière qu'il a formée avec Lucas Beraldo. En gestion, comme son équipe, il a apporté sa petite contribution à la qualification.

Il l'a savourée. Mais ce qu'il a apprécié par-dessus tout, c'est tout simplement de rejouer au foot. "Je suis un guerrier et un soldat, pouvoir reprendre ce qu'on aime le plus après deux ans d'arrêt, c'est ouf, s'est-il réjoui au micro de beIN Sports. Mes coéquipiers m'ont toujours soutenu. Ce sont aussi des potes, pour certains ce sont des frères. On est une famille, on est unis. Dans cette période, j'ai eu la chance d'avoir des coéquipiers qui ont toujours été derrière moi."
Ces deux années noires sont derrière lui désormais. La blessure, les rechutes, les convalescences, la frustration de voir son retour repoussé, comme le mois dernier face à Espaly en Coupe de France, c'est du passé désormais. Pour son plus grand bonheur et celui de son équipe. "Je suis très content, on l'est tous, a commenté Luis Enrique sur beIN Sports. Presko s'est battu pendant deux ans avec ses problèmes physiques. Sa forme s'améliore, c'est un grand leader, une grande personnalité." Un taulier qui ne sera pas de trop face aux multiples échéances qui attendent le PSG.
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