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Un bol d'air pour l'OM

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/04/2012 à 17:45 GMT+2

Pour les Marseillais, la finale de Coupe de la Ligue, samedi, face à Lyon, est une belle occasion d'oublier les tracas quotidiens du Championnat. Même si, comme le souligne Deschamps, "ce match ne sauvera rien du tout".

FOOTBALL - 2011/2012 - Deschamps

Crédit: AFP

Didier Deschamps le répète souvent : "Une finale n'est belle que si on la gagne". L'entraîneur marseillais sait de quoi il parle. Des trophées, il en a soulevés. La rencontre qui attend son OM samedi, au Stade de France, fait partie de celles qu'il faut impérativement remporter. Surtout dans le contexte actuel. Les Phocéens surfent sur une piteuse série de 12 matches sans succès. Quoi de mieux qu'une finale pour se refaire une santé. Et sauver ce qui peut l'être, à savoir une qualification pour la Ligue Europa. "Ce match ne sauvera rien du tout. Il ne nous donnera pas des points en Championnat", a pourtant tranché Deschamps en conférence de presse.
De son propre aveu, cette finale sera pourtant bien "un match à part". "Parce qu'au bout, il y a un titre", insiste Rod Fanni. "Ce n'est pas forcément rose ces derniers temps, reconnaît le défenseur olympien. Mais ce match nous donne une motivation toute autre. C'est l'occasion de se surpasser." Dit autrement, la perspective de jouer une troisième finale en trois ans au Stade de France a mis du baume aux coeurs marseillais. Ces derniers temps, l'heure était plutôt à la sinistrose ambiante. "Ces défaites sont digérées. On est passé dans un autre contexte, dédramatise Fanni. Tout le monde est concerné, concentré. C'est important de positiver. Il y a des rires, ça fait du bien."
Deschamps, lui, n'était pas d'humeur très joyeuse face aux micros. Du moins, c'est ce que son visage trahissait. Le coach olympien avait pourtant au moins une raison de l'être : au Stade de France, il est peu chez lui. "C'est un stade que j'aime bien. J'y ai de très bons souvenirs. En tant que joueur, j'y ai connu le plus beau en 98. En tant qu'entraîneur aussi. Je ne dirai pas que c'est mon jardin. Mais j'y ai des repères." Dans son discours, le coach olympien s'est donc efforcé de savourer "le bonheur de préparer une autre finale". Loin des tumultes du Championnat. "Le fait d'être dans un environnement différent, dans un contexte différent, ça change tout. On fait tout pour arriver armés et défendre notre chance demain. En sachant qu'en face, il y a une équipe qui a accumulé de la confiance." Tout le contraire de l'OM.
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