Les Espagnoles ont donné "une leçon au monde", après l'affaire Rubiales selon leur Premier ministre
ParAFP
Publié 02/09/2023 à 16:37 GMT+2
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez a rendu hommage aux joueuses de foot espagnoles qui ont décidé de se mettre en grève afin de dénoncer le mauvais geste de Luis Rubiales, président de la fédération, après la finale de Coupe du monde. Rubiales, depuis suspendu pour 90 jours par la FIFA, avait refusé de démissionner malgré les protestations en interne.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a affirmé ce samedi que les joueuses espagnoles avaient donné "une leçon au monde" en se mettant en grève après l'affaire du baiser forcé de Luis Rubiales lors de la finale de Coupe du monde. Le dirigeant a parlé de l'Espagne comme "d'un pays féministe" répétant à plusieurs reprises "c'en est fini" en référence au slogan scandé dans les manifestations de soutien à Jenni Hermoso, joueuse embrassée par Rubiales.
"Nos joueuses ont gagné deux fois: une fois sur le terrain, et ensuite en donnant une leçon au monde, une leçon d'égalité entre les hommes et les femmes", a déclaré le socialiste lors d'un discours à Malaga. Sanchez en a salué la décision des 23 championnes du monde de ne plus porter le maillot de l'équipe nationale si la direction de la fédération de foot était maintenue.
Appelé à la démission, Luis Rubiales avait décidé de rester à son poste de président de la fédération, avant d'être suspendu 90 jours par la FIFA. Une procédure est également en cours en Espagne, auprès du Tribunal administratif du sport.
Vendredi soir, Rubiales, qui était resté silencieux depuis son discours une semaine auparavant, a martelé dans un communiqué qu'il continuerait à défendre sa "seule et unique version, celle que j'ai depuis le premier instant, que je continue de défendre et que je ne changerai pas". Il évoquait "un lynchage politique et médiatique sans précédent (...) non seulement au niveau national, mais également mondial".
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