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Coupe du monde féminine : visite à Castle Hill, le camp de base des Bleues

ParAFP

Mis à jour 18/07/2023 à 09:59 GMT+2

Un an après avoir séjourné à Ashby-de-la-Zouch en Angleterre pour l'Euro, les Bleues ont pris possession de l'hôtel Hills à Castle Hill au nord de Sidney pour le début de leur Coupe du monde. D'aspect modeste, l'hôtel a été entièrement privatisée pour la délégation tricolore selon les souhaits de Corinne Diacre à l'époque. Le groupe vit bien dans cet environnement simple mais sain.

L'entrée du modeste Castle Hill où loge les Bleues

Crédit: Getty Images

Isolées au nord-ouest de Sydney, les Bleues ont opté pour un camp de base fonctionnel et sans luxe pour la Coupe du monde, un hôtel qui présente plusieurs atouts même s'il est logé au coeur d'une zone commerciale, dans la ville de Castle Hill. Du centre de Sydney, il faut rouler une grosse demi-heure sur une large voie rapide pour atteindre ce quartier aisé de la banlieue, le comté des Hills, "collines" en anglais.
Pendant que les Bleues sont à l'entraînement non loin de là, le personnel de l'hôtel Hills Lodge s'active : un jardinier taille au millimètre les arbustes du petit jardin, l'intendant des Bleues prépare les maillots du premier match et la grande tablée du déjeuner est déjà prête. Dans un coin, la fille d'Amel Majri, âgée de douze mois et présente avec les Bleues durant le Mondial, boit son biberon dans sa poussette, accompagnée de sa nounou.
L'équipe de France et sa délégation (une soixantaine de personnes) va vivre pendant plus de deux semaines dans ce camp de base très fonctionnel, entièrement privatisé et réaménagé aux couleurs tricolores pour le temps de la phase de groupes de la compétition. Au rez-de-chaussée, le restaurant est transformé en une grande salle de musculation, mais le coin cafétéria subsiste : une machine spéciale permet de faire "imprimer" son selfie sur la mousse des cappuccinos. Sakina Karchaoui, Vivianne Asseyi et Eugénie Le Sommer ne s'en sont pas privées.
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Bacha ? "Elle est toujours là, avec le sourire, pleine de vie"

Puzzle et basket

Les chambres sont assez basiques - une centaine d'euros la nuit en basse saison pour les moins chères -, mais les joueuses trouveront une atmosphère plus conviviale au premier étage, avec une "salle de vie" décorée à leur attention par leur équipementier. Console de jeux, table de ping-pong, jeu de mini-basket, jeux de société, coin lecture, balcon... Tout ce qu'il faut pour rompre l'ennui. "Il y a de tout pour satisfaire tout le monde. On a tout ce qu'il faut où il faut", confirme Karchaoui. "On a déballé un puzzle géant avec Wendie (Renard) et Clara (Matéo), on va commencer par ça", s'amuse la défenseure.
Un peu partout, des suites sont transformées en bureaux administratifs, en salle de soins, d'autres servent à stocker une partie des cinq tonnes de matériel arrivées depuis la France pour la durée du tournoi. Hiver austral oblige, la piscine extérieure ne sera pas utilisée, pas plus que le spa de l'hôtel. Les espaces extérieurs restent de toute façon assez restreints dans l'enceinte de l'établissement de style Tudor, une architecture britannique médiévale caractérisée par les larges poutres apparentes sur les façades.
Les murs de brique de l'hôtel tranchent avec les bâtiments alentours, sans charme: une entreprise japonaise d'appareils électroniques, un bowling, une crèche ou encore les locaux administratifs du comté local, connu pour accueillir le siège social de plusieurs entreprises australiennes, dont le géant de l'agroalimentaire Woolworths. Il faut s'éloigner de quelques centaines de mètres pour atteindre une zone plus résidentielle et huppée, un grand golf ou encore quelques espaces forestiers où les membres du staff effectuent leur courses à pied matinales. Là où d'autres sélections (Allemagne, Angleterre) ont opté pour un hôtel plus luxueux, voire idyllique en bord de mer, l'ancienne sélectionneuse des Bleues Corinne Diacre avait préféré la situation pratique de Castle Hill, l'un des rares hôtels entièrement privatisables dans le catalogue soumis par la Fifa.
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Les équipements présents au Castle Hill

Crédit: Getty Images

Pas le choix de Renard

La proximité de leur centre d'entraînement, le Valentine Sports Park situé à quatre kilomètres seulement, et la qualité de celui-ci, ont pesé dans la balance, plusieurs mois avant l'éviction de la technicienne. "Cela n'aurait pas été ma décision personnelle", a néanmoins glissé le sélectionneur Hervé Renard début juin, "mais il n'était plus possible de changer". "Chacun ses choix", a-t-il lancé sans en dire plus.
La Fédération française ne souhaite pas détailler le coût de ce camp de base, dont une partie - hébergement et repas pour 50 personnes, quelques salles communes... - est prise en charge par la Fifa. Dans son budget prévisionnel pour ce Mondial, dévoilé en juin en Assemblée générale, elle tablait sur un montant de 800.000 euros pour son camp de base et ses hôtels jusqu'en quarts de finale. Pour l'équipe masculine au Qatar, le budget prévisionnel du camp de base cinq étoiles de Doha avait été fixé à 4,8 millions d'euros...
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