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Coupe du monde 2014 - Entre coiffeurs et tauliers, voici notre onze de départ pour France - Equateur

Martin Mosnier

Mis à jour 23/06/2014 à 15:55 GMT+2

Didier Deschamps devrait faire tourner son effectif face à l'Equateur sans pour autant aligner onze coiffeurs. Voici le onze qu'il pourrait aligner.

Benzema, Koscielny et encore Varane arrivent à l'échauffement

Crédit: Panoramic

La qualification est quasiment en poche. La première place aussi. Pour ne pas voir les 8es, il faudrait que la France perde - par exemple - de cinq buts face à l’Equateur et que la Suisse s’impose avec quatre buts d’écart sur le Honduras. Les Bleus ont de la marge. Didier Deschamps pourrait donc profiter du match face à l’Equateur pour reposer ses cadres et lancer ses remplaçants dans une Coupe du monde très exigeante physiquement : "Je ne sais pas, je vais y réfléchir", s’est contenté de répondre le sélectionneur. "Vous mettez l’étiquette du "match des coiffeurs". Moi, je n’ai pas de coiffeurs. Il y aura au moins deux changements, avec Cabaye (suspendu) et Sakho (blessé)."
DD n’a pas livré plus d’indices lundi en conférence de presse. Protègera-t-il ses joueurs sous la menace d’une suspension ? "Je ne vais pas galvauder le match", a conclu Deschamps. "Je ne vais pas mettre onze mecs qui n’ont jamais joué ensemble." Le sélectionneur ne veut pas briser la dynamique et alignera un onze mixte entre habituels remplaçants et tauliers du onze.

Nous avons imaginé le onze de départ qu’il pourrait aligner face à l’Equateur :

Hugo Lloris : Pourquoi Lloris ? Parce qu’il n’est pas souverain depuis le début de la préparation. Deschamps n’a rien à lui reprocher mais il sort d’une saison difficile à Tottenham et il a encore des choses à se prouver avant de totalement rentrer dans son Mondial. Surtout, DD ne peut pas prendre le risque de voir Stéphane Ruffier signer un match énorme face à l’Equateur. Imaginez plutôt le Stéphanois sortir un penalty et une demi-douzaine d’occasions franches. Ce ne serait vraiment pas rendre service à Lloris.
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Hugo Lloris trop court sur un tir de Dzemaili lors de France - Suisse

Crédit: AFP

Bacary Sagna : Voilà un poste où la doublure n’est pas si loin du niveau du titulaire. Sagna fut d’ailleurs l’un des rares coiffeurs à débuter un match de préparation (Paraguay, 1-1). Pour le maintenir concerné par l’évènement, Deschamps devrait le titulariser. D’autant qu’il apporte de vraies garanties défensives même s’il n’a ni l’impact ni l’efficacité offensive d’un Debuchy qui retrouvera, quoi qu’il arrive, sa place en 8e de finale.
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Bacary Sagna, ici face à la Jamaïque

Crédit: Panoramic

Raphaël Varane : Parce qu’il faut garder un patron en défense centrale et que Deschamps ne peut pas se permettre de changer intégralement sa défense. Varane le dit et le répète, on le sent même parfois agacé lorsque journaliste émet un doute sur la santé de son genou : il se sent bien et à 100%. Il peut enchainer les matches. 
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Raphaël Varane, Blaise Matuidi et Bacary Sagna durant France - Jamaïque

Crédit: Panoramic

Laurent Koscielny : Sakho est d’ores et déjà forfait pour le match face à l’Equateur à cause de l’élongation à la cuisse contractée face à la Suisse. Koscielny est son successeur naturel, lui qui a été titularisé lors de deux des trois matches de préparation et qui a donné satisfaction. Excellent avec Arsenal cette saison, l’ancien Lorientais postulait à une place de titulaire au Brésil. Ce match doit récompenser sa régularité sous le maillot bleu.
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Laurent Koscielny à la lutte avec un joueur paraguayen

Crédit: AFP

Lucas Digne : Deschamps ne doit pas prendre le risque de se passer de Patrice Evra, dans une forme étincelante, pour le 8e de finale. Or, le latéral de Manchester United est sous la menace d’une suspension après avoir été averti face au Honduras. C’est assez logiquement que Lucas Digne devrait démarrer la rencontre dans le couloir gauche et goûter à sa première titularisation en sélection.
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Lucas Digne, lors de sa première sélection avec les Bleus, contre les Pays-Bas, en mars 2014.

Crédit: Panoramic

Rio Mavuba : Yohan Cabaye est suspendu pour cette rencontre après avoir sciemment été averti face à la Suisse. Ils ne sont pas nombreux sur le banc à pouvoir occuper le poste de sentinelle. C’est donc assez logiquement que Rio Mavuba prendra sa place. Du poste pour poste classique même si le Lillois aura bien du mal à faire oublier le Parisien, monstrueux depuis le début de la Coupe du monde.
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Rio Mavuba, Loic Rémy et Mathieu Valbuena avec l'équipe de France en 2014

Crédit: Panoramic

Moussa Sissoko : Paul Pogba est le second Français sous la menace d’une suspension après avoir été averti face au Honduras. Difficile de croire que Deschamps prendra le risque de le titulariser d’autant qu’il possède en Sissoko plus qu’un recours, un véritable titulaire en puissance. Excellent face à la Suisse, le Magpie a peut-être gagné sa place dans le onze. Plus rigoureux que Pogba, il est très apprécié par Deschamps.
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Paul Pogba ou Moussa Sissoko au milieu ?

Crédit: AFP

Blaise Matuidi : Simplement parce que Matuidi, à ce niveau-là, est indispensable. Le Parisien ne semble jamais fatigué et s’épanouit dans l’effort. On voit mal comment Deschamps pourrait se passer d’un joueur qui fait tout et bien plus encore.
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Blaise Matuidi (à droite) face à Stefan Lichtsteiner, lors de France-Suisse - Coupe du monde 2014

Crédit: AFP

Loïc Rémy : Il est celui qui pâtit de l’émergence de Griezmann. Pour le maintenir concerné, Deschamps doit titulariser Rémy au poste qu’il préfère : sur l’aile droite. Plutôt bon face à la Norvège et au Paraguay, l’ancien Marseillais semble en forme. Sa pointe de vitesse peut faire des dégâts dans le dos des latéraux. Mathieu Valbuena a beaucoup donné, Deschamps ne veut pas risquer la surchauffe avec lui. Il est beaucoup trop indispensable.
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Loïc Rémy (France) estime que Fred a "bien joué le coup" face à la Croatie

Crédit: Panoramic

Karim Benzema : Le Madrilène marche sur l’eau et ce n’est pas le moment de le refroidir. Devant, c’est le patron et Deschamps a besoin d’un homme fort par ligne. Avec trois buts au compteur, il squatte la tête du classement des buteurs. Très attaché aux statistiques, Benzema aimerait bien creuser l’écart.
Antoine Griezmann : La règle de l’alternance. Excellent face au Honduras, Antoine Griezmann a le droit à une deuxième chance. Sa complicité avec Benzema pourrait, à elle seule, déstabiliser la défense de l’Equateur. Olivier Giroud a un jeu basé sur le contact et le combat beaucoup plus exposé à la blessure. Il restera une alternative en seconde période. 
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Antoine Griezmann lors de la victoire des Bleus contre le Honduras (Mondial 2014)

Crédit: Panoramic

Notre onze de départ face à l'Equateur
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