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Xabi Alonso : "On n'a pas su garder la faim, la conviction, la volonté"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 19/06/2014 à 02:58 GMT+2

Le milieu de terrain espagnol Xabi Alonso se fait le plus cinglant au moment de commenter l'échec de la Roja, championne du monde en titre éliminée après deux matches au Brésil.

Xabi Alonso.

Crédit: Getty Images

Les joueurs de la Roja ont souvent été loués pour leur intelligence tactique. Ils vont désormais devoir l'appliquer à l'analyse de leur lourd échec, après une deuxième défaite au Brésil (2-0 face au Chili) synonyme d'élimination. Encore sous le choc, ils se sont présentés presque hagards devant la presse mais déjà lucides. Passé à côté de son Mondial, l'expérimenté milieu de terrain Xabi Alonso (32 ans) ne se cache pas.
On a fait beaucoup d'erreurs, on n'a pas su maintenir la solidité qui nous avait fait gagner beaucoup de matches. On n'a pas su garder la faim, la conviction, la volonté.
"Mentalement, on n'était pas prêts et physiquement, on était un peu justes, a enchaîné Alonso. Donc, tout ça ensemble fait qu'on n'était pas dans les meilleures conditions et footballistiquement, on n'a pas été à la hauteur."
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Xabi Alonso perd son duel face à Claudio Bravo. Le début de la fin pour l'Espagne, battue 2-0 par le Chili.

Crédit: AFP

Problème mental ? À la tête de cette Roja depuis la fin de l'Euro 2008, le sélectionneur Vicente del Bosque assure toutefois que ses joueurs sont restés mobilisés, même après six ans de conquêtes.
J'ai déjà vu des groupes démotivés mais là ce n'était vraiment pas le cas. Quand je repense aux 25 jours de préparation, à la bonne entente, à l'esprit du groupe, je n'aurais jamais cru que nous serions éliminés dès le premier tour.
Le sélectionneur est rejoint par Andres Iniesta, en opposition avec son compère du milieu de terrain Xabi Alonso :
C'est peut-être son opinion. Quand ça ne va pas, ce n'est pas par manque d'envie car nous voulons tous gagner. Nous n'avons simplement pas été à la hauteur de la situation.
Dès lors, que reste-t-il à faire à cette sélection apparue usée après avoir dominé le Monde et l'Europe lors de trois grandes compétitions consécutives ? Pour Vicente del Bosque, il est trop tôt pour tirer des conclusions. Surtout qu'il reste encore un match à jouer.
Ce n'est pas le moment de parler de mon futur ni de celui de la sélection.
De toute façon, pour le sélectionneur espagnol, "cette génération a un avenir, elle n'est pas en décomposition. Il ne faut pas avoir la mémoire courte." Avant de relancer un nouveau cycle, il reste à "demander pardon", à l'image de Sergio Ramos.
À 27 ans, le défenseur du Real Madrid n'en a pas fini avec l'Espagne. Les mots du capitaine Iker Casillas pourraient plus ressembler à un adieu :
Nous allons garder les bonnes choses que nous a apportées la Selección. Cette fois nous n'avons pas été heureux.
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La déception d'Iker Casillas et Andres Iniesta après l'élimination de l'Espagne.

Crédit: AFP

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