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Coupe du monde - France - Belgique : Roberto Martinez a encore tout tenté, mais cela n'a pas payé

Babacar Diarra

Mis à jour 11/07/2018 à 00:30 GMT+2

COUPE DU MONDE - Jusqu’alors impeccable dans ses choix tactiques, le sélectionneur des Diables rouges, Roberto Martinez, n’a pas trouvé la solution pour perturber la France de Didier Deschamps. Malgré l’inexpérience de ses joueurs à ce niveau, l’Espagnol n’avait pourtant pas manqué d’audace en alignant une composition inédite pour cette demi-finale mondiale.

Marouane Fellaini (Belgique) - Coupe du monde 2018

Crédit: Getty Images

Pour la première fois depuis le début de la compétition, la Belgique, meilleure attaque du Mondial (14 buts), a fini muette. La suspension de Thomas Meunier allait forcément avoir des répercussions sur l’équipe alignée au coup d’envoi. Roberto Martinez en a profité pour sortir du banc Mousa Dembélé, uniquement titularisé lors du match des coiffeurs face à l’Angleterre. Mais le 4-3-3, réinstauré car si solide face au Brésil, n’a pas mis en lumière les individualités des Diables rouges dans un match longtemps fermé à double tour.

Fellaini, battu de la tête : un symbole

Dans les duels aériens, la charnière centrale des Bleus rayonne et n’a pas encore trouvé de répondant : après Raphaël Varane décisif face à l’Uruguay, Samuel Umtiti est venu propulser la France en finale. Alors forcément, à la suite du but du défenseur du Barça, Marouane Fellaini avait de quoi faire la grimace. Le jeu de tête est censé être son domaine de prédilection. C’est d’ailleurs pour utiliser son 1,94 m que son coach l’avait lancé lors du huitième de finale face au Japon (3-2). Un choix alors payant car il avait marqué en dominant Makoto Hasebe dans les airs. Sauf que cette fois, en plus de manquer d’attention sur ce corner décisif pour les Bleus, le Mancunien a vu le cadre lui échapper sur une belle occasion de la tête (65e) qui a flirté avec le poteau gauche d’Hugo Lloris.

Dembélé muselé

La composition annoncée par la FIFA en avant-match était un leurre. Mousa Dembélé n’a pas été aligné dans le couloir droit d’un 3-5-2 mais au cœur du jeu. Brillant techniquement, c’est à cet endroit du terrain qu’il est le plus à même d’être utile en fluidifiant le jeu dans son rôle de relayeur. Seulement, le joueur de 30 ans n’a pas pu s’exprimer comme il en a l’habitude face à la doublette Pogba-Kanté. Bloqués dans l’axe, les Belges ont connu des difficultés énormes pour trouver les solutions.

Mertens remplaçant

La remontada face aux Nippons lui a coûté sa place de titulaire face au Brésil puis pour la demi-finale contre la France. C’est donc forcément avec un esprit de revanche que l’attaquant du Napoli est entré pour tenter de bousculer une défense des Bleus imperturbable pendant une heure. Son entrée percutante a coïncidé avec la période où les joueurs de Didier Deschamps ont défendu à 11 dans leurs trente derniers mètres. Percutante mais insuffisante. De quoi nourrir des regrets.
Dries Mertens et Marouane Fellaini au duel avec Samuel Umtiti - Coupe du monde 2018

De Bruyne-Hazard coupés de Lukaku

Romelu Lukaku n’a pas eu le moindre ballon à exploiter lors de cette demi-finale. Sur sa meilleure occasion en toute fin de match (88e), il a été trop court. L’explication est toute simple : les Français ont coupé toute liaison avec les deux coéquipiers censés l’alimenter : De Bruyne et Hazard. Le premier cité a été imprécis sur ses centres où lorsqu’il a trop enlevé sa frappe de loin (76e). Quant à l’ex-Lillois, il a encore exposé son aisance, martyrisant notamment Benjamin Pavard par ses percussions. Mais dans la zone de décision, les Bleus ont su lui fermer la porte de la finale.
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