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Deschamps avant France - Danemark : "Si je pouvais, je les ferais tous jouer…"

Maxime Dupuis

Publié 25/06/2018 à 15:39 GMT+2

COUPE DU MONDE – Mardi face au Danemark, Didier Deschamps va procéder à une revue d'effectif assez large. L'occasion de donner du temps de jeu à ceux qui en ont moins, ou pas, depuis le début de la compétition. Loin d'être anecdotique pour le sélectionneur de l'équipe de France. La vie de groupe en dépend.

Didier Deschamps

Crédit: Getty Images

Derrière le compétiteur et le sélectionneur, il y a l'homme Didier Deschamps. Généralement, cette facette reste dans la coulisse et DD s'en tient au professionnalisme le plus strict. Lundi, à vingt-quatre heures de France - Danemark, le patron des Bleus n'a pas fendu l'armure, mais laissé filtrer des émotions et beaucoup d'empathie pour ses joueurs, en particulier ceux qui ne jouent pas beaucoup depuis le début du Mondial et pourraient, pour une partie d'entre eux, entrer dans la lumière mardi au stade Loujniki.
Selon la dernière mise en place tactique, effectuée dimanche dans le secret du huis clos, Didier Deschamps devrait procéder à six changements. Et donner du temps de jeu, notamment, à ceux qui n'étaient pas partis pour en avoir beaucoup, comme Steve Mandanda ou Steven Nzonzi. Ou relancer certains joueurs, comme Thomas Lemar ou Djibril Sidibé.
On a besoin d'assurer la première place
Didier Deschamps n'est pas là pour faire des cadeaux. A personne. Mais dans la gestion de son groupe, l'humain prime. Comme la compétitivité. "Ils méritent tous de jouer. Si je pouvais, je les ferais tous jouer, a-t-il lancé, sincère. Mais on ne peut pas évoluer à 23". Comment a-t-il tranché et va s’y prendre pour laisser certains au repos ? "Il y a différents critères. On a six points après les deux premiers matches. On est qualifié mais on a besoin d'assurer la première place. Les cartons jaunes aussi, ça compte, a précisé DD. Les préserver, c'est maintenant. Après, ça ne sera plus possible. Ce n'est pas le seul critère mais ça permet aussi de gérer mon groupe et repartir les temps de jeu."
"L'essentiel est de mettre une équipe compétitive par rapport à notre objectif, avec ceux qui commencent et ceux susceptibles de rentrer, a-t-il ajouté. Si j'ai sélectionné ces 23-là, c'est que j'ai pensé qu'il pouvaient jouer. S'ils sont là, c'est qu'ils sont aptes à débuter. Vous n’avez pas les données physiques et physiologiques qui peuvent amener à certaines décisions. Le plus important, c'est le groupe". Offrir du temps de jeu à ceux qui n'en ont pas eu, dans un match qui compte à défaut d'être décisif, est aussi une manière de préserver le groupe.

Les cas Griezmann et Mendy

Aux antipodes du spectre bleu se trouvent Antoine Griezmann et Benjamin Mendy. L'un joue tous les matches. L'autre aurait dû les jouer. Le premier sera encore là mardi. Le second, sur le banc. Une situation dure à vivre alors que le Mancunien n’est pas au niveau physique espéré, après sa longue blessure. Comme avec les autres, Deschamps lui a parlé et n’a "aucune inquiétude" quant à son implication mentale.
Interrogé sur le cas Griezmann, DD a développé sa philosophie : "Je passe beaucoup de temps à échanger parce que je ne veux perdre personne durant la compétition. J'ai une idée au départ mais je préfère avoir leur ressenti. Ensuite, je vais dans leur sens ou non". Parce qu’à l’arrivée, un patron, ça tranche.
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