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France - Danemark : Tout à gagner

Maxime Dupuis

Mis à jour 26/06/2018 à 15:47 GMT+2

COUPE DU MONDE – Mardi au stade Loujniki, là où se déroulera la finale du Mondial, l'équipe de France défie le Danemark avec deux objectifs complémentaires : s'assurer la première place du groupe C et relancer quelques Bleus, qui pourraient servir au moment où la pente va sérieusement s'élever. C’est-à-dire dès la fin de la semaine.

Antoine Griezmann et Raphaël Varane

Crédit: Getty Images

Le contexte

Après l'exotisme oriental de Kazan et de Iekaterinbourg, l'équipe de France repasse à l'ouest pour un court voyage qui en dira tout aussi long que les précédents. Parce qu'après avoir ramé face à l'Australie en ouverture du Mondial (2-1), maîtrisé le Pérou sans survoler les débats (1-0), les Bleus débarquent à Moscou avec l'assurance d'aller plus loin sans savoir où et avec qui. Si les Tricolores ont déjà engrangé six points et n'en ont besoin que d'un de plus pour s'assurer la première place du groupe C, il leur reste à dégrossir un onze de départ qui a donné sa part de satisfaction sans lever quelques interrogations.
Assez paradoxalement, c'est le jour où la plupart de ses cadres vont rester sagement assis sur le banc et regarder les copains gambader face au Danemark que les Bleus vont répondre à quelques questions, dont une qui concerne le côté gauche et un certain Thomas Lemar. Laissé de côté depuis le début du rassemblement, le Monégasque futur Colchonero retrouve son couloir pour un match où il n'a finalement pas grand-chose à perdre. Et beaucoup à gratter. Parce que Blaise Matuidi, s'il équilibre le onze de Didier Deschamps, n'est pas à sa place quand il évolue à celle de Lemar.
Djibril Sidibé, aussi, aura pour but principal de rappeler à DD que le patron du couloir défensif droit, c'était lui, avant sa blessure conjuguée à l'éclosion de Benjamin Pavard. Et, de manière plus anecdotique, de prouver à Age Hareide, sélectionneur danois à la langue pendue, que les individualités françaises sont plus qu'un assemblage d'individualités. Y parvenir avec une équipe de "coiffeurs", bricolée pour l'occasion, et sans la majeure partie des joueurs que le boss du Danemark ciblait aurait un goût savoureux. Une manière de joindre l'utile à l'agréable.

Le joueur à suivre : Antoine Griezmann

Antoine Griezmann n'est pas un "coiffeur". Antoine Griezmann est le leader de l'attaque tricolore. Pas la peine de rappeler ses états de service et ce flamboyant Euro 2016. Problème, le joueur de l'Atlético - qui sera titulaire face au Danemark - a du mal à renfiler sa cape de Superman depuis le début de la Coupe du monde. Aligné face à l'Australie et face au Pérou, sorti deux fois avant le terme des débats, le numéro 7 tricolore a besoin de monter en puissance avant le week-end. Parce que les choses sérieuses arrivent à grands pas. Et si un petit Grizou a suffi jusqu'ici, on a peine à imaginer les Bleus revenir le 15 juillet à Moscou sans un grand Griezmann.
Trois stats à avoir en tête
  • C’est la sixième fois que le Danemark et la France s’affrontent dans un tournoi majeur, après l'Euro 1984, 1992 et 2000, puis la Coupe du monde 1998 et 2002. Les Bleus ont gagné trois de ces tournois. Le Danemark, un.
  • Olivier Giroud est l’auteur des trois derniers buts de la France contre le Danemark, dont un doublé lors de leur dernière confrontation en octobre 2015.
  • Christian Eriksen a marqué 17 buts lors de ses 20 derniers matches joués pour sa sélection nationale.
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Christian Eriksen

Crédit: Getty Images

Ils ont dit

Didier Deschamps (sur les déclarations du sélectionneur danois)
Ça met du sel, du poivre, du vinaigre, comme vous voulez... Chacun est libre de dire ce qu'il veut et de l'assumer. Ce n'était pas quelque chose d'agréable. Les joueurs sont plus dans la lecture et à l'écoute que moi, ils savent très bien ce qu'il a dit.
Raphaël Varane
Il y a eu des progrès et de l'amélioration depuis le début de la compétition. On doit conserver cette force défensive mais on peut faire encore plus mal à l'adversaire offensivement, on a les qualités pour faire dynamiter les défenses.

Notre avis

Gagner ses trois matches au premier tour, l'équipe de France ne l'a fait qu'une fois dans son histoire : en 1998 et en battant le Danemark lors de la troisième journée. Toute ressemblance avec des événements se déroulant sous nos yeux est évidemment fortuite… Mais il n'en reste pas moins que l'équipe de France a plein de bonnes raisons de terminer sur une bonne note. Une fois n'est pas coutume, les enjeux sont autant individuels que collectifs. Parce que relancer deux ou trois Bleus d'ici le week-end bouillant qui s'annonce ne serait pas superflu. Et quel que soit l'adversaire qui se profile.
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