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L'antisèche de Brésil - Mexique (2-0) : Les challengers sont informés, la Seleção change de braquet

Cyril Morin

Mis à jour 02/07/2018 à 19:18 GMT+2

COUPE DU MONDE - Sans forcément être totalement souverain, le Brésil a montré un visage bien plus flamboyant que lors de ses dernières sorties face au Mexique (2-0). Avec des cadres qui montent en puissance et une défense encore impassable, la Seleção reste plus que jamais favorite de ce Mondial. Notre antisèche.

Neymar porté en triomphe par Paulinho

Crédit: Getty Images

Le jeu : Un régal pour un sommet

Du foot en folie, l’équivalent d’un match de five où les actions allaient d’un but à l’autre. La première période de ce Brésil-Mexique fut l’une des plus rythmées de ce Mondial, pour notre plus grand bonheur. Avec un pressing haut et des idées de jeu bien en place, el Tri a longtemps posé problème à la Seleção. Mais, imprécis dans le dernier geste, les Mexicains n’ont jamais réussi à marquer ce petit but qui aurait pu faire pencher la balance. Alors, forcément, quand les Brésiliens ont accéléré, les hommes d’Osorio ont souffert et ont fini par céder face aux flèches brésiliennes. Il n’empêche, ce fut un régal. Merci messieurs !

Les joueurs : Neymar et Willian montent en puissance, malheureux Ochoa

C’est évidemment vers lui que tous les regards se sont encore tournés ce lundi. Buteur et passeur décisif sur le deuxième but, Neymar a confirmé qu’il était de retour. Insaisissable, il est redevenu le patron sur lequel la Seleção compte s’appuyer. Son pendant côté droit, Willian, décevant depuis le début de l’édition russe, a retrouvé son football ce lundi. Et les Mexicains risquent d’en faire des cauchemars. Seule déception devant pour les Brésiliens : la nouvelle prestation en demi-teinte de Gabriel Jesus au poste d'avant-centre.
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Willian face au Mexique

Crédit: Getty Images

Côté mexicain, Mémo Ochoa a longtemps retardé l’échéance et prouvé qu’en Coupe du monde, il sait se mettre au niveau. Actifs, Carlos Vela et surtout Hirving Lozano ont manqué de précision dans le dernier geste. A ce niveau, ça change tout. Sorti à la mi-temps, Rafael Marquez a été complètement dépassé et a soudainement fait son âge.

Le facteur X : La malédiction mexicaine

Impossible de savoir si cela pèse dans les têtes. Mais, forcément, on y pense. Avant leur 8e de finale, les Mexicains avaient forcément été interrogés sur cette série en cours qui voyait "El Tri" éliminé systématiquement en 8e depuis 1994. Et, fatalement, cette malédiction a encore frappé à Samara. Pour reprendre un dicton mexicain : "Il ont joué comme jamais, il ont perdu comme toujours".

La stat : 227

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le Brésil n’était pas l’équipe ayant le plus marqué en Coupe du monde, devancé avec ce match par l’Allemagne (226). Avec cette victoire, la Seleção prend donc seule la tête de ce classement anecdotique mais qui, au fond, prouve la constance au plus haut niveau du quintuple champion du monde.
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Neymar buteur lors de Brésil - Mexique lors de la Coupe du monde 2018

Crédit: Getty Images

Le tweet "mieux vaut tard que jamais"

La décla : Neymar

Les Mexicains ont trop parlé et c'est pour ça qu'ils rentrent chez eux. Nous devons apprendre à souffrir. C'était un match très difficile, nous connaissions la qualité de l'adversaire.

La question : Le Brésil est-il désormais le seul favori de ce Mondial ?

Allemagne ? Out. Espagne ? Out. Argentine ? Out. Portugal ? Out. Dans un Mondial qui ressemble pour l’instant à une vendetta pour les favoris et autres outsiders sérieux, ce Brésil a assumé son statut. Plus important, la Seleção semble monter en puissance, physiquement et techniquement. Pas anodin à l’heure où les matches couperets arrivent. Alors que les artistes offensifs s’éclatent de plus en plus, c’est aussi l’assise défensive qu’il faut souligner.
Ils n’ont pris qu’un but, litigieux, face à la Suisse. Ont des joueurs à même de faire tourner un match par la seule force de leur talent. Ont un effectif assez conséquent pour qu’une absence, comme celle de Marcelo ce lundi, ne soit pas préjudiciable au collectif. Mais, encore plus impressionnant, les Brésiliens semblent encore avoir de la marge.
Oui, la France a montré qu’elle pouvait se régaler en contre-attaque et fait désormais partie des outsiders très sérieux. Oui, la Belgique a montré des qualités en phase de poule laissant à croire que ce pouvait être leur année. Oui, la Croatie a peut-être fait le plus dur face au Danemark. Mais le Brésil, de par son palmarès et ses stars XXL, semble encore disposer d’une marge sur ce groupe de poursuivants. Désormais, le Brésil le sait : le (seul ?) favori, c’est lui !
Le Brésil vainqueur du Mexique
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