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Coupe du monde 2022 - Encore une demie pour les Bleus : Profitez, c'est fantastique !

Maxime Dupuis

Mis à jour 11/12/2022 à 13:59 GMT+1

COUPE DU MONDE – Samedi soir, l'équipe de France s'est imposée face à l'Angleterre (2-1). Ce ne fut jamais simple, mais les joueurs de Didier Deschamps ont une nouvelle fois eu le dernier mot. Mercredi face au Maroc, ils disputeront une deuxième demi-finale mondiale de suite. La troisième, si l'on ajoute celle de l'Euro 2016. Ce n'est pas un hasard. Mais ça reste exceptionnel.

Les Bleus sont-ils désormais les grands favoris? "La France est au-dessus des autres"

Tous les deux ans, ou presque, c'est la même chose. Le cycle de la vie, le cycle de la sélection. On passe de longs mois à tout remettre en cause, à se dire "à quoi bon ?", à suivre et vivre des rassemblements coincés entre deux soirées de L1 ou de C1. On en attend monts et merveilles et, le plus logiquement du monde, ces matches coincés entre la poire et le dessert n'accouchent que rarement de sommets d'émotions.
Et pourtant, à un été raté près, en 2021, c'est toujours la même chose. On replonge tête la première, espoir en bandoulière. Et les Bleus ? Ils nous refont le coup. Le coup des frissons et des grandes traversées. Il ne faut pas être blasé. Demandez donc aux Anglais s'ils n'auraient pas repris une demie, quatre après avoir leur Mondial russe réussi.

L'anormalité, c'est gagner

L'équipe de France de Didier Deschamps est donc de nouveau au rendez-vous des demi-finales. A l'échelle de son histoire, ça ressemble à une habitude, parce que c'est tout de même arrivé 7 fois en 22 Coupes du monde. Ou même 7 fois en 16 participations. Le ratio est plutôt raisonnable. Plus qu'acceptable.
Il n'est pas loin d'être exceptionnel quand on se dit que les Tricolores ont intégré le dernier carré planétaire à quatre reprises depuis 1998, année de leur première étoile. Et donc, deux fois sous Didier Deschamps. On pourrait même pousser jusqu'à trois, parce que DD a eu une première vie, et qu'en 1998, il n'était pas pour rien dans la conquête des siens.
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"Le plan anti-Mbappé a fonctionné mais les Anglais ont eu peur de gagner"

Le sélectionneur de l'équipe de France n'est pas né de la dernière pluie. Ancien capitaine des Bleus, il vient de suffisamment loin pour savoir tout ça. Parce qu'avant de porter le costume sur le banc et de goûter à la magie du Mondial 1998, le Didier Deschamps qui portait un short et un maillot se souvient certainement que le bleu n'était pas forcément une couleur à la mode. Arrivé en sélection au printemps 1989, le Nantais d'alors avait connu les vaches maigres d'un été 1990 sans Coupe du monde et d'un autre, quatre ans plus tard, une nouvelle fois passé à la maison.
Si le paysage mondial a changé, si les places sont plus nombreuses en Coupe du monde et à l'Euro, que leur obtention est moins ardue que durant une majeure partie du siècle dernier, tutoyer les sommets avec une telle régularité n'a rien de normal et ne répond à aucune logique. Demandez donc aux Italiens qui, depuis 2018, sont montés dans un ascenseur émotionnel qui les ballotte du sol au plafond.
Un jour, Claude Onesta, ancien patron de l'équipe de France de hand, celle qui a tout gagné (et plutôt deux ou trois fois qu'une), avait expliqué que l'anormalité résidait dans la gagne. Pas le contraire. Perdre est plus simple et donné à tout le monde. Ce que réussissent les Bleus n'est pas normal. C'est exceptionnel. Et, jusqu'à mercredi (au moins), n'oubliez pas d'en profiter.
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