France - Argentine | Les Bleus et le virus - Deschamps : "On n'est jamais préparé à ce genre de choses…"

Samedi 11h30, Doha. Hugo Lloris arrive en salle de conférence de presse. Première question. Pas sur l'Argentine. Pas sur une deuxième finale de Coupe du monde pour lui et l'équipe de France. Mais sur l'état sanitaire des Bleus. A un peu plus de vingt-quatre heures de défier l'Argentine, alors que Raphaël Varane et Ibrahima Konaté sont les derniers touchés par le virus qui traîne dans l'entourage de la sélection, et que Kingsley Coman essaie de s'en remettre tant bien que mal, il a été demandé à Hugo Lloris comment ça allait.

"Je n'ai pas plus de nouvelles qu'hier soir parce que je n'ai croisé personne au petit déjeuner, tout le monde était encore en chambre, a-t-il expliqué. On n'est jamais préparé à ce genre de choses mais on essaie de se préparer de la manière des façons. C'est un aléa, mais ça n'enlève en rien l'excitation que l'on ressent avant une finale de Coupe du monde."

On n'en saura pas plus de la bouche de Didier Deschamps qui, passé quinze minutes après son capitaine, n'a pas dit autre chose que lui. "Merci de prendre soin de moi, je vais bien, a-t-il plaisanté, avant de faire le point sur le reste de la troupe : Je suis parti assez tôt ce matin donc ils étaient tous en train de dormir. On essaie de gérer au mieux cette situation dans la tranquillité. On aura des données aujourd'hui, mais ce n'est pas similaire pour tous les joueurs. On fera en sorte d'être prêt pour ce grand match qui nous attend.”

Evidemment, ce n'est pas l'idéal. Et ce n'est rien de le dire : "Il faut s'adapter aux impondérables, on a tout fait pour être là demain face à l'Argentine. Mon homologue Lionel Scaloni a dû gérer d'autres situations. Je n'ai pas d'inquiétude ou de stress. Il faut garder de la sérénité. Il y a le match et le contexte mais l'objectif d'une finale reste le même : aller chercher le titre."

"On fait en sorte de prendre le maximum de précautions, de s'adapter et de faire avec. Sans tomber dans les excès, c'est évidemment une situation dont on aurait préféré qu'elle n'existe pas. On gère au mieux avec le staff", a ajouté DD.

Face au Maroc, Adrien Rabiot, resté au camp de base des Bleus, Dayot Upamecano, sur le banc, et Kingsley Coman n'avaient pas pu tenir leur place. Qui sera sur pied face à l'Argentine, dimanche ? Selon L'Equipe, Konaté et Varane ont réintégré le groupe à la mi-journée. L'entraînement de l'après-midi délivra plus de réponses.