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Des adieux et des regrets

ParAFP

Publié 18/06/2007 à 13:30 GMT+2

David Beckham et Roberto Carlos ont réussi leurs adieux au Real Madrid en s'en allant comme des princes, sur un titre de champion d'Espagne décroché à l'ultime journée. Mais l'Anglais et le Brésilien, qui auraient voulu rester, vont laisser des regrets au

L'Anglais et le Brésilien, stars mondiales, ont fini fort la saison, en contribuant grandement à la victoire finale du Real, mais ils l'avaient tous deux commencée en petite forme. Des débuts en pantoufles qui n'avaient pas incité alors Ramon Calderon à les conserver, même si à l'heure des adieux le président "merengue" se mord un peu les doigts au sujet du "Spice boy". "Becks" avait même été écarté par Fabio Capello qui assurait qu'après un transfert au Los Angeles Galaxy -pour la somme princière de 250 millions de dollars sur cinq ans- son milieu de terrain ne serait plus assez motivé pour la Liga.
Le technicien italien a depuis mangé son chapeau et réintégré Beckham. Le patient Anglais a même impressionné par sa classe : il n'a pas pipé mot de toute sa mise à l'écart, convaincant Capello seulement à l'entraînement, jamais en geignant dans la presse, que son pied droit pouvait encore servir. "Je ne critiquerai pas Fabio Capello car c'est à mes yeux l'un des meilleurs entraîneurs dans le football. Je le respecte en tant que personne et en tant qu'entraîneur", a-t-il préféré déclarer avant de partir. Il a même retrouvé un - premier - rôle en équipe d'Angleterre, dont il avait été écarté après le Mondial.
Beckham, la classe
Décisif dès son retour (un but contre la Real Sociedad le 10 février pour une victoire 2-1), Becks a quelquefois même inspiré le jeu du Real, notamment lors d'un match contre La Corogne (3-1, 36e journée) où ses passes décisives et son activité lui valurent des "Beckham, Beckham!" descendus des tribunes du Bernabeu. Encore à la baguette contre Majorque, il est sorti en fin de match, blessé, mais part sur un titre, enfin, lui qui s'en voulait de "n'avoir rien gagné en quatre ans à Madrid". Mais point de machine arrière. Il jure de se lancer avec enthousiasme dans l'évangélisation des foules du soccer mais a quand même récemment admis: "J'aurais aimé jouer deux ou trois ans de plus au Real Madrid" , pour montrer que les regrets étaient partagés.
Roberto Carlos non plus ne voulait pas quitter la tunique blanche. "Je ne m'étais jamais imaginé dans un autre club, a-t-il lâché. Mais nous n'avons pas réussi à trouver un accord et c'est tout". Après onze saisons où il a lui tout gagné (trois Ligues des champions, deux Coupes intercontinentales, une Supercoupe d'Europe, quatre Championnats d'Espagne et trois Supercoupes d'Espagne), le Brésilien a aussi rappelé aux socios madrilènes quel joueur il était, en marquant dans le temps additionnel le but vainqueur à Huelva (3-2) lors de la 35e journée, permettant au Real de rester leader. De quoi faire oublier une grossière erreur contre le Bayern Munich en février qui valut à la "Maison Blanche" de quitter encore la Ligue des champions dès les 8e de finale.
Roberto Carlos déçu
Lui ne part pas pour l'aventure américaine mais pour les ors de la Turquie où le champion 2007, Fenerbahçe, lui a offert le plantureux salaire que ne voulait pas lui donner le Real. Et dès mars il avait annoncé son départ, laissant un pavé dans la mare des présidents, Calderon et son prédécesseur Florentino Perez (2000-06), celui des "Galactiques". "Le club s'est transformé en une entreprise de vente de maillots", avait déploré le Brésilien, aujourd'hui âgé de 34 ans. Malgré cette pique, il part, comme Beckham, par la grande porte, celle qui passe par la fontaine de Cibeles où le Real fête ses grandes victoires.
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