25e minute : Ronaldo a fini sa finale en larmes et sur une civière

Ce sont des images qui vont rester dans les mémoires. Et dont on se serait bien passé. Comme en 2004, Cristiano Ronaldo a quitté la pelouse en pleurs. Mais cette fois-ci, il n'a pas pu défendre les chances du Portugal comme il l'avait escompté. Après un coup reçu dans un duel avec Dimitri Payet à la 8e minute, CR7 a été contraint de quitter la pelouse dionysienne dès la 25e. Sur civière et sous les applaudissements du Stade de France. Il ne pouvait plus jouer. Et a été obligé de laisser ses coéquipiers.

Cette finale de Cristiano Ronaldo, sa deuxième avec sa sélection après celle de l'Euro 2004, n'aura finalement jamais démarré. Sur l'un de ses tous premiers ballons, la star du Real Madrid est arrivée trop tranquillement et s'est fait bousculer par Payet. Il est tout de suite resté à terre et s'est pris la jambe. Tout le Portugal a tremblé. A raison. Mais après s'être fait soigner quelques secondes, il a repris. Mais ce n'était pas ça. Régulièrement, on l'a vu se toucher le genou. Boiter. Et ne plus vraiment participer au jeu.

A la 17e minute, le triple Ballon d'Or s'est alors assis sur la pelouse. En pleurs. Conscient que sa finale était déjà terminée. Devant l'importance de ce rendez-vous, il a cependant encore une fois tenté sa chance. Le staff médical du Portugal lui a posé un strapping au-dessus du genou. Et il est encore revenu. Mais là encore, on a vite compris que ça n'allait pas le faire. Sur une contre-attaque, il a tenté une accélération. Sa course n'avait rien avoir avec celles qu'il place d'habitude. Ce n'était pas CR7. Le verdict est vite tombé : il a fait un geste à son banc. Et est sorti sur civière, remplacé Ricardo Quaresma. A sa sortie, Didier Deschamps a eu un geste et quelques mots pour lui.

Le rendez-vous tant attendu a tourné court pour Cristiano Ronaldo. Dimanche face aux Bleus, il n'a eu le temps de toucher que huit petits ballons. Et n'a évidemment pas pu peser comme son talent devait le lui permettre. Une frustration énorme. "Ce n'est pas la finale dont je rêvais", a-t-il avoué. Et pourtant, la fin de l'histoire a ensuite pris une autre tournure. De retour sur le banc après s'être fait soigner, il a assumé son rôle de leader à la perfection. A guidé les siens pour leur insuffler son énergie depuis le banc de touche. Comme un deuxième entraîneur. Lors de ses deux finales avec le Portugal, il y a eu des larmes. Mais celles de dimanche ne lui laisseront pas un goût si amer dans la bouche au final.