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Rami : "Si ça suffit pour nous mener jusqu’en finale, pourquoi pas, mais ça va être difficile"

Martin Mosnier

Publié 26/06/2016 à 21:00 GMT+2

EURO 2016 – Adil Rami n’a pas cherché à masquer les manques de l’équipe de France face à l’Irlande. Pour lui, les Bleus auront du mal à aller au bout en jouant de la sorte. Le défenseur central avoue qu’il s’est fait très peur ce dimanche après-midi.

Adil Rami face à l'Irlande

Crédit: AFP

Comment expliquer cette nouvelle entame ratée ?
A.R. : Depuis le début de l’Euro, on joue comme ça. On a du mal à entrer dans nos matches. Le point positif, c’est qu’on est fort mentalement et qu’on a du caractère. Si ça suffit pour nous mener jusqu’en finale, pourquoi pas, mais ça va être difficile. On doit être beaucoup plus agressif et changer quelque chose dans notre mental. Il faut être acteur dès le départ.
L’Irlande a joué très dur en première période et vous semblez avoir eu du mal à répondre à son défi physique.
A.R. : Ils ont joué avec leurs qualités. C’est une équipe combattante, c’est sa force. Aujourd’hui, ils ont évolué en contre avec de très bons attaquants. Notamment Long. Il est super rapide. Pour moi, c’était une première face à lui, je ne le connaissais pas.
Que se passe-t-il sur l’action qui amène le penalty ?
A.R. : Il y a un débordement puis un centre. Je l’avais mais j’ai glissé. Laurent essaie de la dégager, c’est contré. Ils ont de la réussite sur le coup. La glissade, ça arrive à tout le monde mais j’ai eu du caractère et j’ai avancé dans le match.
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Adil Rami face à l'Irlande

Crédit: AFP

Comment jugez-vous votre prestation ?
A.R. : Ca a été difficile, ils ont joué en 4-4-2. On s’est parfois retrouvé en un contre un. Ce scénario, dans un match couperet, c’est délicat. On a fait notre job malgré tout.
Qu’est-ce qui a changé en seconde période, au-delà du schéma tactique ?
A.R. : On a plus joué au ballon. Paul est venu le chercher beaucoup plus bas. Sa position a permis à Laurent et moi d’être plus écartés. On a oxygéné le jeu et on a remis Griezmann à son poste.
Avez-vous eu peur ce dimanche ?
A.R. : Sincèrement, oui, j’ai douté. A 1-0, on s’est dit qu’on avait du souci à se faire. Je me suis dit qu’avec l’engouement des Français, on ne pouvait pas rentrer chez nous.
Vous serez suspendu pour le quart de finale. Comment vivez-vous la situation ?
A.R. : La suspension, ce sont les risques du métier. Je savais que j’étais dans le rouge mais je n’ai pas eu le temps de calculer. Le plus important, c’était d’amener l’équipe de France en quart de finale. J’ai confiance en tous les joueurs sélectionnés. Quoiqu’on en dise, je suis là, même si ne pas jouer un quart, c’est dur et frustrant.
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