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"J'aurais aimé être un peu dans le dur" : les regrets de Kimpembe avant Allemagne -France

Glenn Ceillier

Mis à jour 12/06/2021 à 21:57 GMT+2

EURO 2020 - Presnel Kimpembe aborde l'Euro 2020 dans la peau d'un titulaire en défense aux côtés de Raphaël Varane. Depuis 2018, son statut a bien évolué. Et s'il explique ne pas avoir changé d'état d'esprit dans sa préparation malgré ce changement de rôle, il a reconnu samedi qu'il aurait préféré "être confronté à un peu plus de problèmes" dans les matches de préparation à l'Euro.

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"Pour la sono, il faut savoir le faire au bon moment". Presnel Kimpembe le sait. Et l'assume : il reste de son Mondial 2018 cette image de lui avec son enceinte pour mettre l'ambiance dans le groupe bleu. Trois ans plus tard et alors qu'il n'avait joué qu'un match en Russie (ndlr : le Danemark en poules 0-0), la donne a cependant bien changé pour le Titi. Cette fois et même s'il ne compte pas ranger sa sono, Kimpembe aborde l'Euro dans la peau d'un titulaire en puissance. Samuel Umtiti disparu des radars, c'est lui qui va accompagner Raphaël Varane en charnière centrale.
Forcément, la pression est différente. L'état d'esprit aussi. Enfin pas forcément à entendre le Parisien. "Je n'ai pas abordé ces derniers jours différemment. Je me prépare toujours de la même façon. Même si c'est évidemment différent car cette fois-ci je postule à une place de titulaire, a lancé le défenseur du PSG. Mais le plus important, c'est toujours d'être prêt pour pouvoir aider l'équipe".
J'ai su prendre de la bouteille comme le disait Laurent Blanc
Ce changement de statut entre 2018 et 2021 ne semble pas le contrarier. Avant sa deuxième phase finale de compétition internationale, on le sent sûr de sa force. De ses atouts. Et ce n'est pas si surprenant car il n'est plus le même joueur qu'en 2018. Les saisons ont passé. Et il a logiquement évolué. Dans le bon sens. "Depuis la Coupe du monde, j'ai pris de l'expérience en allant notamment aussi loin avec le PSG en Ligue des champions. J'ai su prendre de la bouteille comme le disait Laurent Blanc", avoue-t-il.
Cela se voit sur le terrain. Et de multiples façons. Par son leadership et sa régularité notamment. "Être concentré pendant 90 minutes faire le bon geste quand il le faut, souligne-t-il quand on lui demande ses axes de progression depuis 2018. J'ai aussi beaucoup parlé avec le sélectionneur, qui me disait de jouer plus simple et de prendre mon profil de vrai défenseur. Et c'est ce que j'ai réussi à faire ces dernières années". Obligé de repenser sa charnière avec les soucis physiques de Samuel Umtiti, Didier Deschamps ne s'en plaint pas.
Et si le Parisien ne cache pas qu'il est "impatient" de commencer et compte bien assumer son leadership ("Si j'ai l'opportunité de faire parler mon leadership, je le ferai comme d'habitude", prévient-il), Presnel Kimpembe a cependant un petit regret sur cette préparation : ne pas avoir pu vraiment tester son association avec Raphaël Varane et l'arrière garde tricolore lors des deux matches de préparation (ndlr : 3-0 contre le Pays de Galles et la Bulgarie). "On a eu la chance de bien se préparer à Clairefontaine, mais j'aurais préféré que l'arbitre n'expulse pas le joueur et que l'on reste à onze contre onze face aux Gallois. J'aurais aimé être confronté à plus de problèmes, pour être un peu dans le dur", lâche-t-il avant de retrouver les Allemands pour lancer son Euro. Où il sera bien plus qu'un ambianceur.
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