Un zeste d'Oranje

Suspendus au résultat du match Allemagne-Republique tchèque, les Pays-Bas n'ont qu'un seul impératif quant à cette rencontre, pour ne pas avoir à trop calculer... Battre les Lettons. Message reçu par Ruud Van Nistelrooy, de loin le meilleur batave mercredi soir à Braga, qui transforme le penalty - généreux - provoqué par Edgar Davids en prenant Kolinko à contre pied (27e). Plus tard, sur une déviation de Cocu, le grand "Ruud" double la mise pour les Pays-Bas, à bout portant, inscrivant par là-même son quatrième but en trois matches de la compétition (35e).

L'essentiel étant fait pour les Néerlandais, notamment grâce à la performance des Tchèques face à l'Allemagne, c'est fort logiquement que le beau jeu fut absent de la quasi-totalité des débats en 2e mi-temps. Jusqu'à la sortie du héros Ruud Van Nistelrooy, et l'entrée en jeu du non moins apprécie Roy Makaay. Un quart d'heure à peine après qu'il eut effectué le remplacement du double buteur du soir, c'est lui qui scelle définitivement le score du match, d'un tir puissant en pivot à l'entrée de la surface (84e). La fête pouvait alors commencer pour le peuple orange, tout heureux de pouvoir se mesurer aux Suédois lors d'un 1/4 de finale qui fut, un temps, inespéré.

S'il fallait n'en garder qu'un, ce serait lui. Ruud Van Nistelrooy, quatre buts au compteur ce soir au terme des trois matches de la première phase. Une performance presque habituelle pour ce joueur peu habitué au crise de confiance et aux périodes de doutes. Alors que son sélectionneur, Dick Advocaat, fait quant à lui les frais d'une campagne peu élogieuse sur ses aspirations tactiques, le rendement de van Nistelrooy, lui, ne souffre d'aucune contestation. Et encore moins d'interrogation à l'heure de retrouver la Suède lors d'un 1/4 de finale qui s'annonce explosif.