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Il est libre Mexès !

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ParEurosport

Mis à jour 26/03/2011 à 20:43 GMT+1

Auteur de son premier but en équipe de France au Luxembourg (0-2) et d'une prestation une nouvelle fois accomplie, Philippe Mexès est enfin devenu un pilier des Bleus. A 29 ans et après des années de galère en sélection, le Romain (21 capes) rattrape le temps perdu. Grâce à Laurent Blanc.

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Crédit: Eurosport

Philippe Mexès n'est pas du genre à se défiler. Dans les bons, comme dans les mauvais moments. Au lendemain de sa 10e sélection, celle qui l'avait vu couler en Autriche (3-1, septembre 2008), le Romain était venu faire face. A Clairefontaine, il s'était "expliqué" et avait assumé. Avec une franchise étonnante. Samedi, au lendemain de Luxembourg - France (0-2), match qui l'a vu débloquer son compteur-but chez les Bleus et prendre un peu plus de poids au sein de la sélection, le défenseur central est également venu à la rencontre de la presse. Même honnêteté. Le sourire en plus.

De l'eau à coulé sous les ponts depuis le naufrage de Vienne. Exit Raymond Domenech, hello Laurent Blanc. Avec l'ancien libéro des Bleus, qui sait ce que le poste demande en termes d'investissement et, surtout, de sérénité, Philippe Mèxes est comme dans un cocon. Le nouveau sélectionneur des Bleus savait pertinemment que l'explosion du joueur était à venir. "Moi, ça fait très longtemps que je le vois très bon en club. Les Italiens vous le diront. Et en équipe nationale, il l'est aujourd'hui, se réjouit Blanc. Il n'avait pas l'habitude de donner la pleine mesure de son talent. On ne l'avait jamais vu à son niveau en équipe de France. Il est dans la force de l'âge et peut être un pilier de la sélection."

"Bien être et liberté"

Qu'en pense le principal intéressé, du haut de ses 21 sélections ? Se voit-il comme un pilier de cette nouvelle équipe de France ?  "Pilier, c'est un bien grand mot même si je fais partie des plus vieux. J'ai 29 ans et plus d'expérience. Mais on est tous au même niveau, on découvre un nouveau truc tous ensemble." Ce "truc", à savoir l'aventure bleue, Mexès l'a pourtant découverte il y a une éternité. C'était en 2002. "Il y a eu beaucoup d'étapes, de sélectionneurs, des mentalités et des groupes différents. A mes débuts, il y avait Zidane, Thuram, Liza... C'était magique. Je retrouve aujourd'hui ce que j'ai ressenti durant mes premières sélections. Un sentiment de bien être et de liberté."

Pourquoi un tel revirement ? S'il ne citera jamais le nom de Raymond Domenech, son ombre plane constamment dans la pièce. "J'ai confiance. Quand on en a, c'est plus facile de s'exprimer. On ne joue pas avec le frein à main... On se dit que si on est là, c'est qu'on le mérite. C'est comme en club. Par conséquent, on prend plus de risques, même inconsciemment." Et on s'attire les louanges du patron.  Laurent Blanc, qui ne voulait pas verser dans l'analyse individuelle samedi, a néanmoins accepté de faire une entorse pour lui. "J'ai dit que je ne voulais pas trop parler des performances individuelles. Mais comme il a été très bon, c'est plus facile." Philippe Mexès encensé par un sélectionneur. Depuis le temps qu'il attendait ça...
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