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Joubert connait la France

ParAFP

Mis à jour 11/10/2010 à 23:21 GMT+2

Jonathan Joubert, gardien du Luxembourg, a porté le maillot bleu dans les sélections de jeunes, où il a notamment cotoyé Anthony Reveillère. A 31 ans, il est resté un inconditionnel de ses premières amours malgré sa naturalisation en 2006.

Luxembourg Joubert

Crédit: AFP

Jonathan Joubert connait bien l'équipe de France. Il y a joué, en sélection de jeunes. "J'ai évolué en équipe de France dans les équipes -15, -16 et -17 ans", se souvient le gardien de 31 ans. "De ces sélections, seul Anthony Réveillère fait partie de l'équipe A actuelle". Le Lyonnais s'en rappelle également. "C'était Henri Emile notre sélectionneur. C'était sympa. A l'époque, il y avait Frei, Vercoutre et lui. C'était un gardien déjà grand, avec des qualités athlétiques pour notre âge. On a tous fait notre chemin depuis. Certains ont réussi, d'autres pas. On a eu une trajectoire différente mais ce sera un plaisir de le revoir".
Espoir en France où son club formateur, le FC Metz, tarde à croire en lui, Joubert ne parviendra jamais à percer dans l'Hexagone. Un moment convoité par Caen, se sachant barré à Metz, Joubert traverse alors la frontière toute proche et se lie à Grevenmacher (1999-2004) puis au F91 Dudelange, le meilleur club grand-ducal dont il porte toujours les couleurs aujourd'hui. "Ne pas avoir réussi en France, cela laisse des regrets, bien sûr, avoue Joubert. J'ai eu des occasions de revenir en France. Mais au bout d'un moment, il faut aussi savoir passer à autre chose".
"Fatigue"
Naturalisé luxembourgeois en 2006 , Jonathan Joubert est lancé en équipe nationale par le sélectionneur de l'époque Guy Hellers. "C'était un peu étrange au début car, moi le naturalisé, j'avais un peu l'impression de prendre la place d'un autre. Quand je jouais mal, j'entendais les protestations dans les tribunes. Mais je pense avoir très vite mérité ma place sur base du seul critère sportif", déclare celui qui combine aujourd'hui sa passion pour le foot à un poste dans un complexe sportif à Luxembourg.
A Metz, Jonathan Joubert reconnait qu'il "ressentira quelque chose de spécial". "J'ai toujours été et je suis resté un supporteur des Bleus. Mais il faudra faire abstraction de cela car je m'attends à un match très compliqué. Physiquement, dans les duels, les Français c'est du costaud. Même si les Roumains ont eu des occasions samedi, la France mérite don succès (2-0)", assure-t-il, craignant "la fatigue". On a laissé beaucoup d'énergie face au Bélarus (0-0). Ca va se ressentir mardi", prévient-il, assurant toutefois que le Luxembourg ne sera pas une victime consentante.
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