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Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/10/2010 à 14:12 GMT+2

Un duel Huntelaar-Ibrahimovic, Wayne Rooney et Miroslav Klose attendus dans leur "forme sélection", David Villa et sa malédiction ou encore l'Italie qui cherche son buteur. Mardi, les matches de qualification à l'Euro placent les fines gâchettes de l'Europe du foot face à leurs responsabilités.

Pays Bas huntelaar

Crédit: AFP

HUNTELAAR DEFIE IBRAHIMOVIC
Il est difficile de résumer un match à un duel de buteurs, surtout quand il s'agit de Pays-Bas-Suède. Si les talents seront légion sur la pelouse, dans le match au sommet du groupe E, Klaas-Jan Huntelaar et Zlatan Ibrahimovic auront une grande partie du sort de cette rencontre entre leurs pieds. De retour en sélection, Ibra a déjà marqué deux buts en deux matches dans ces qualifications. Et Huntelaar a mis la barre encore un peu plus haut. Régulièrement sur le banc au Mondial, il a retrouvé sa place à la pointe de l'attaque des Oranje avec la blessure de Van Persie. Et il se régale. Déjà auteur de six réalisations depuis le début des qualifs, le nouveau joueur de Schalke 04 est d’une efficacité incroyable actuellement et n'est pas étranger au beau parcours néerlandais (3 matches, 3 victoires). 
KLOSE, L’ALLEMAND OU LE BAVAROIS ?
Les supporters du Bayern Munich ne se l'expliquent pas. Muet avec le club bavarois lors des sept matches de Bundesliga, Miroslav Klose est toujours aussi redoutable avec l'Allemagne.  L'ancien du Werder a marqué cinq buts lors des trois premiers matches de qualifications à l'Euro 2012. Vendredi face à la Turquie (3-0), il est devenu le deuxième meilleur buteur de l'histoire de la Nationalmannschaft en dépassant le record de Franz Beckenbauer grâce à son doublé. Avec 57 réalisations, il est maintenant à onze longueurs de Gerd Müller, le "bombardier de la Nation". Mardi au Kazakhstan (groupe A), il devrait avoir une nouvelle  opportunité de se rapprocher de la légende allemande. Le sélection d’Astana a déjà pris sept buts en trois rencontres.  Une proie idéale pour le serial-buteur allemand, qui reste sur deux doublés avec la Mannschaft.
ROONEY : TOUJOURS EN MODE SELECTION ?
Ce n'est pas encore le Klose anglais. Mais Wayne Rooney a été plus en vue lors de ses dernières sorties avec le maillot des Trois Lions sur le dos qu'avec Manchester United. Si efficace la saison passée avec son club, "Wazza" est moins tranchant depuis le début de l'exercice 2010-2011. Il  n'a marqué qu'un seul but avec les Red Devils. Et encore : sur penalty. Avec sa sélection, la donne est bien différente. A l'origine des quatre buts de l'Angleterre face à la Bulgarie (4-0), il avait retrouvé le chemin des filets face à la Suisse (1-3). Laissé au repos par Sir Alex Ferguson lors des deux derniers matches pour soigner une blessure à la cheville, Rooney, en pleine tourmente médiatique pour des histoires de vie privée, sera très attendu face au Montenegro de Mirko Vucinic, le leader invaincu du groupe G. L'attaque anglaise ne pourra pas compter sur Jermain Defoe, son meilleur buteur dans ces qualifications.
ITALIE CHERCHE TUEUR
La presse italienne n'en démord pas : la Squadra Azzurra manque de talent en attaque.  Le dernier match en Irlande du Nord a apporté de l'eau à son moulin (0-0). A Belfast, l’Italie n'a pas trouvé le buteur qu'elle recherche et a été incapable de concrétiser ses actions. Mais cela n'inquiète pas Cesare Prandelli, qui a pourtant utilisé quatre avant-centres différents en quatre matches. "Nous n'avons pas de souci offensif, lâche le sélectionneur italien avant de reconnaître : Parfois, les attaquants estiment avoir déjà marqué mais il faut être plus concentré et plus clinique." En l'absence d'Alberto Gilardino, Marco Borriello, qui a eu chance vendredi, pourrait laisser sa place à Pazzini dans l'entente avec Cassano est attendue lors du choc face à la Serbie dans le groupe C. La nation de l'ex-Yougoslavie reste sur deux contre-performances (défaite face à l'Estonie 3-1 et nul contre la Slovénie 1-1) malgré les trois buts en trois matches de son géant, Nikola Zigic.
VILLA ET L'OMBRE RAUL
A croire qu'une malédiction s'abat sur lui. Depuis qu'il pointe à un petit but du record de Raul en sélection (44), David Villa n'y arrive plus. Voilà plus de 120 minutes qu'il n'a pas trouvé le chemin des filets avec le maillot de la Roja sur le dos. Un vrai passage à vide à l'échelle de sa régularité. Vendredi face à la Lituanie (3-1), il a trouvé le poteau alors que le but était grand ouvert, une maladresse qui vient s’ajouter à son match face à l’Argentine où il a touché deux fois les montants (4-1). Et la presse espagnole s'en étonne et trouve le Barcelonais anxieux. "L'absurde malédiction de Villa", titre Marca. "Combien seriez-vous prêt à mettre pour que David Villa achète des anxiolytiques ?", ajoute le quotidien sur son site dans sa partie sur les paris. Villa, qui a reçu le soutien de ses coéquipiers, tournera-t-il la page face à l'Ecosse lors du choc du groupe I ?
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