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Guingamp - OL féminin (samedi), Audrey Février : "Tout est possible" (interview)

ParFoot-Express.com

Mis à jour 22/02/2013 à 21:57 GMT+1

Audrey Février, capitaine de l'équipe de Guingamp, veut se servir du match de gala face à Lyon (15h30) comme d'une vitrine pour continuer à grandir. La défenseuse de 22 ans nous raconte ses progrès en D1 féminine et son ambition internationale. Interview.

Audrey Février, 2013

Crédit: Foot-Express.com

Audrey, comment jugez-vous la saison de Guingamp (5e du classement) jusqu'à présent ?
A. F. : On veut garder notre cinquième place car c'est une bonne exposition pour le club. On va essayer d'aller titiller les quatre équipes qui sont devant nous (elles sont à 7 points de Juvisy, 4e). Mais il faudra pas qu'on fasse de faux pas contre les équipes à notre portée.
Le top 4 n'est-il pas déjà hors de portée pour vous ?
A. F. : Les clubs sont un cran au-dessus de nous mais nous avons prouvé lors de la phase aller avec nos nuls face à Montpellier et au PSG qu'on pouvait les accrocher. A onze contre onze au départ d'un match, tout est possible. C'est à nous de nous mesurer à ces équipes. On va essayer même si on sait que cela sera difficile.
Samedi au Roudourou, vous accueillez le leader lyonnais lors de la 16e journée de D1. Comment abordez-vous cette rencontre ?
A. F. : C'est un match bonus pour nous. On est davantage concentrées sur notre rencontre suivante face à Rodez, un concurrent direct pour la cinquième place. Lyon possède les meilleures joueuses au monde. On apprend toujours dans ce genre de confrontations. En plus, on annonce entre 13 et 15.000 spectateurs au stade samedi. C'est positif pour le club, pour la Bretagne et le football féminin. Cela prouve que notre sport évolue dans le bon sens.
Les Lyonnaises seront-elles encore championnes cette saison ?
A. F. : Je le pense et je l'espère pour elles. Elles sont au dessus du lot. Elles ont remporté cette saison l'équivalent du championnat du monde des clubs. Le PSG arrive mais il lui faudra encore deux ou trois ans avant de rejoindre le niveau actuel de l'OL. Le championnat se jouera bientôt entre ces deux clubs mais le football féminin progresse. Et la D1 sera un championnat encore plus fort dans trois ans.
Comment vivez-vous votre statut de capitaine ?
A. F. : Je l'ai depuis le début de la saison. C'est le choix du coach qui me fait confiance. Sur le terrain, je reste la même que j'ai ce brassard ou pas. Je donne le meilleur de moi-même. Je pense que je n'ai pas grand chose à me reprocher. Et ça ne me dérangera pas le jour où le coach aura envie de changer.
Le club a perdu sa buteuse Julie Morel, en cours de saison (elle n'entrait pas dans les plans de l'entraîneur). Comment son départ a-t-il été vécu ?
A. F. : Je n'ai pas envie de parler de Julie Morel.
Racontez nous un peu votre parcours qui vous a conduite à porter le brassard de capitaine de Guingamp à 22 ans...
A. F. : J'ai commencé à Saint-Malo. J'ai quitté ensuite le cocon familial pour rallier le Stade Rennais où j'ai joué avec les garçons chez les 14 ans. J'avais le choix ensuite entre Rumilly, Rennes et Saint Brieuc. J'ai pris la troisième option car le club avait davantage d'objectifs à mes yeux. Il y a deux ans, c'est devenu l'équipe de Guingamp. J'évolue en charnière centrale mais j'ai longtemps joué milieu de terrain axial. Je n'ai pas de modèle mais j'adore l'intelligence de jeu du capitaine de Liverpool, Steven Gerrard.
Comment voyez-vous la suite de votre carrière ?
A. F. : Je suis bien à Guingamp et je veux jouer quelques années en Division 1. Pourquoi pas aller un peu plus haut ! Je me consacrerai ensuite à ma vie professionnelle et privée. Un contrat pro ? Ce n'est pas ce qui m'intéresserait le plus. J'y réfléchirai car cela pourrait être intéressant mais j'ai besoin d'équilibre dans ma tête. Je travaille à l'UDAF (union départementale des affaires familiales) en tant que secrétaire. Je suis bien dans ma tête.
Pour finir, vous avez fréquenté toutes les équipes de France de jeunes. Les Bleues sont-elles dans un petit coin de votre tête ?
A. F. : C'est un objectif précis dans ma carrière. Cela l'a toujours été. J'ai encore fait un stage avec les Espoirs en début de saison et on a affronté l'équipe de France A. Pourquoi pas les rejoindre un jour mais je ne me prends pas la tête sur le sujet.
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