L'équipe de France battue en Allemagne en amical

La France chute face à sa bête noire. Dans un Rudolf-Harbig-Stadion de Dresde plein à craquer, les Bleues s’inclinent 2 buts à 1. Les Françaises n’ont pas résisté à la furie des attaquantes allemandes, à l’image d’Alexandra Popp, capitaine et auteure d’un doublé (44e et 48e), ses 60 et 61e buts en sélection. Les joueuses de Corinne Diacre ont perdu pied en seconde période, avant que l’entrante Lindsey Thomas, qui honorait sa première sélection, provoque un pénalty en fin de match, transformé par la revenante Viviane Asseyi (84e). La France battue de peu, l’histoire se répète, comme au dernier Euro.

Un scénario quasi-identique. Comme lors de la demi-finale du dernier Euro, l'équipe de France peut s’en vouloir. Bien en place en première période, les protégées de Corinne Diacre ont une nouvelle fois été surprises par la hargne de leurs adversaires, galvanisées par un stade rempli et uni derrière leur équipe.

Le match avait pourtant bien démarré pour les Bleus, à l’image des innombrables percées de la latérale Selma Bacha ou des crochets dévastateurs de Delphine Cascarino, dont les frappes n’ont que très peu inquiétées la portière Merle Frohms (13e et 14e). Tout en contrôle, les Bleues pensaient pouvoir tenir jusqu’à la mi-temps, mais l’éternelle Alexandra Popp, 122 sélections, en a décidé autrement et d’un coup de tête plein de rage après s’être trop facilement débarrassée de Tounkara, ouvre le score contre le cours du jeu (44e). Le premier coup dur de la soirée.

Au retour des vestiaires, les Allemandes ont surpris les Bleus par un pressing tout terrain, et sur une action d’école, animée par l'entrante Jule Brand, a doublé la marque par Popp (48e), qui signe un doublé juste après la pause, au bon souvenir de l’Euro.

Les joueuses de Martina Voss-Tecklenburg auraient pu aggraver le score si Alexandra Popp (57e) et Jule Brand (62e) n’avaient pas manqué le cadre.

Des Bleues méconnaissables mais pas démobilisées et sous l’impulsion des remplaçantes Lindsey Thomas et Viviane Asseyi, l’une fêtait sa première sélection tandis que l’autre faisait son retour, ont réagi. Par Kenza Dali d’abord d’une frappe sèche sauvée sur sa ligne par la défenseure Hendrich (56e) puis par ce pénalty provoqué par Thomas, fauchée par la gardienne allemande. Asseyi s’est chargée de le transformer.

Du bon et du moins bon face à un adversaire de gros calibre, symbole des progrès à faire dans les prochains mois. Des Bleues certes minées par les absences : Marie-Antoinette Katoto, Griedge MBock ou Sakina Karchaoui manquantes. Tout comme l’Allemagne, remaniée ce soir à Dresde. Face aux vice-championnes d’Europe en titre, les Françaises ont été coupables d’erreurs de concentration. A Corinne Diacre de trouver la recette. Le prochain match arrive vite, ce sera mardi contre la Suède, encore à l’extérieur. Il y a du boulot avant le début de la Coupe du Monde en juillet prochain.