Liga | Avec un très bon Griezmann, l'Atlético repart de l'avant en battant Almeria (2-1)

La relance, mais dans la souffrance. Alors que l’Atlético de Madrid, battu par le FC Barcelone il y a sept jours, se dirigeait vers un succès facile, le club de Diego Simeone a joué à se faire peur face à Almeria, lanterne rouge de Liga toujours sevrée de victoire (2-1). Les Colchoneros ont dominé la première demi-heure de la rencontre avant de s’endormir et d'offrir une lueur d'espoir à leurs adversaires. Sans un grand Jan Oblak, très vigilant sur sa ligne, l’Atlético aurait connu une sacrée contre-performance. Cette victoire permet de revenir à cinq longueurs du Real Madrid, toujours avec un match en moins, et de revenir provisoirement à hauteur du Barça.

L’Atlético se devait de réagir après le choc perdu face au FC Barcelone et, dans cette optique, la réception d’Almeria, dernier du classement avec quatre petits points en poche, ne pouvait pas mieux tomber. Au terme de la première demi-heure de jeu, les Colchoneros menaient déjà 2 buts à 0 et, très franchement, on se disait que c’était déjà plié.

Après un but d’Antoine Griezmann annulé pour une position de hors-jeu (8e), Alvaro Morata s’est fendu d’un bel enchaînement pour marquer (1-0, 17e). Il a été imité dans la foulée par Angel Correa, qui a parfaitement repris un centre de Marcos Llorente (2-0, 22e). Tout paraissait facile pour l’Atlético, sans doute un peu trop en réalité.

Car la lumière s’est éteinte pour les Madrilènes, qui se sont sûrement vus trop beaux, trop rapidement. En face, Almeria a joué crânement sa chance comme s’il y avait 0-0, notamment en terminant très bien la première période, conclue par une première intervention décisive de Jan Oblak (45e+1). On imagine que Diego Simeone a dû pousser une soufflante dans les vestiaires, lui qui a vu ses hommes perdre peu à peu pied dans une partie qu’ils maîtrisaient.

Mais le réveil n’a pas vraiment eu lieu, sauf lors de rares accélérations de Memphis Depay, remplaçant au coup d’envoi. Dès lors, l’Atlético de Madrid a dû serrer les dents face à une équipe entreprenante, qui a multiplié les corners (15 !) et s’est permise de réduire le score grâce à Léo Baptistao. En renard, l'attaquant a bien suivi sur une frappe d’Alejandro Pozo repoussée par Oblak (2-1, 62e).

Mais heureusement que l’Atlético possède un grand gardien. Jan Oblak s’est employé pour empêcher son équipe de couler (53e, 73e, 79e) et valider un succès facile sur le papier, au forceps à l'arrivée. En voyant la prestation d’Almeria, on se demande comment ce club n’a pas encore empoché une seule fois les trois points cette saison en championnat. Pour les Colchoneros, on retiendra moins la performance que le résultat, quelques jours avant la finale face à la Lazio Rome pour la première place du groupe E en Ligue des champions. Cette fois, le relâchement sera interdit.