La Liga | Le FC Barcelone l'emporte à Levante (3-2) dans le temps additionnel et conserve son fauteuil de leader

Deuxième journée, deuxième victoire, mais déjà une remontada pour le FC Barcelone. Sur la pelouse de Levante, promu et champion sortant de seconde division espagnole, les joueurs d’Hansi Flick ont dû courir après le score, et remonter un déficit de deux buts à la pause (2-3). Remobilisés par une frappe sublime de Pedri, les Blaugrana ont fini par avoir gain de cause à force d’attaquer sans relâche. La prestation est à l’arrivée loin d’être flamboyante, mais les trois points sont là et la pression sur le Real Madrid est mise. Le Barça en profite pour prendre seul la tête du classement.

Entre le champion de Liga en titre et le champion sortant de seconde division, la logique a été respectée. Mais c’était loin d’être le cas à l’issue de la première période. Car le FC Barcelone était bel et bien mené 2 buts à rien après les 45 premières minutes, la faute à un manque cruel de conviction au moment de conclure, d'une part, et à une équipe de Levante qui a joué crânement sa chance, d'autre part. Elle a notamment piégé l’alignement défensif très haut des Blaugrana, ce qui a permis à Ivan Romero d’ouvrir le score avec beaucoup d’aplomb (1-0, 15e). Juste avant l’entrée aux vestiaires, c’est José Luis Morales qui a fait le break sur penalty, après une main d’Alejandro Balde qui n’a pas échappé au VAR (2-0, 45e+7).

Le piège était donc en train de se refermer pour le FC Barcelone, avec le pire des scénarios : la nécessité de remonter deux buts face à un bloc défensif très resserré. Fort heureusement pour Hansi Flick et ses hommes, le talent a fait la différence. À commencer par celui de Pedri, auteur d’une frappe sublime avec son pied droit (2-1, 49e). Un coup de canon qui a été suivi par l’égalisation de Ferran Torres, sur un corner bien tiré par Raphinha (2-2, 53e), et alors qu’il avait touché la barre lors du premier acte (37e). En trois minutes, le Barça avait effacé son retard, mais un nul aurait été insuffisant face à un club promu.

Le coach allemand a alors lâché toutes ses forces offensives, remplaçant par exemple Balde par Robert Lewandowski. Et, de plus en plus obligé de reculer, Levante n’a pas su tenir jusqu’au coup de sifflet final. Pire, le pauvre Unai Elgezabal, mis sous pression par Torres sur un centre de Yamal, a donné la victoire au Barça, avec un but contre son camp dans le temps additionnel (2-3, 90e+1). C’est un peu cruel pour Levante, et certains diront que les Catalans s’en sortent très bien. On peut aussi penser qu'ils sont encore en rodage.