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"Ce groupe surprendra"

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/09/2008 à 16:45 GMT+2

Même si Nantes reste dernier après sa défaite à Paris (1-0), Jérôme Alonzo est convaincu qu'il faut être patient avec les Canaris. Le portier nantais revient aussi sur ses retrouvailles avec le PSG, club où il avait évolué pendant sept ans avant de dele q

JEROME ALONZO, est-ce que vous retenez d'abord ce bel accueil du Parc de Princes ou cette nouvelle défaite de Nantes ?
J.A. : Malheureusement, l'accueil que m'a réservé le public parisien ne servira pas à grand chose pour le classement de Nantes. Ceci dit, c'est vrai que c'était un des plus grands moments de ma carrière. C'était vraiment chaud. Donc j'ai un sentiment partagé. Mais ça fait plaisir de voir que je n'ai pas passé sept ans dans le vide à Paris. Ça fait quelque chose.
Cette rencontre laisse-t-elle des regrets dans le camp nantais ?
J.A. : Oui. Quand on arrive au Parc avec un but de retard, ce n'est pas évident. On a pris ce penalty extrêmement sévère dès la 6e minute de jeu. Après c'était mieux. Mais on est jeune, on est mal classé. Il faut être patient avec ce groupe, il vous surprendra dans quelques semaines.
On a senti une solidarité et une envie de bien faire...
J.A. : Il y a eu l'envie de bien faire, l'attitude était impeccable. On a perdu comme des grands pros. Maintenant il y a ce match contre Valenciennes, puis deux déplacements. On a du pain sur la planche. C'est notre travail. Certaines saisons se passent bien, d'autres sont des années de souffrance. Celle-ci peut en être une. Il faut être costaud dès maintenant, jusqu'à la trêve, et ne pas lâcher. Si on est loin à la trêve ce sera difficile après.
Sentez-vous une progression par rapport à ce que vous avez vu depuis le début de la saison ?
J.A. : J'ai surtout senti une progression entre la première et la deuxième période. On a joué plus dans la profondeur, plus dans la verticalité, alors qu'on avait trop joué sur les côtés, sans trop faire avancer le jeu, pendant les 45 premières minutes. On a davantage essayé de leur faire mal en deuxième mi-temps. Cette notion d'essayer de faire mal à l'adversaire est très intéressante. On n'a pas eu beaucoup d'occasions mais on l'a bien fait.
Etait-ce le discours d'Elie Baup à la mi-temps ?
J.A. : Son discours concernait plutôt le niveau mental, parce qu'on a été trop gentil en première période. Aujourd'hui, dans le sport de haut niveau, il faut mettre les doigts dans le charbon. Surtout pour un promu, comme c'est le cas de Nantes. On l'a plus fait en deuxième période.
Auriez-vous aimé faire partie de cette équipe du PSG ?
J.A. : Oui, bien sûr. Et je pense que la majorité des gardiens de Ligue 1 répondraient comme moi. C'est une superbe équipe. Notamment avec Ludovic Giuly. C'est peut-être le joueur qui avait manqué au PSG ces trois dernières saisons. Stéphane Sessègnon, c'est énorme, mais Giuly, pour l'état d'esprit... Il n'est plus tout jeune non plus, mais il se donne comme un gamin. Je trouve ça génial. C'est une belle équipe, avec un recrutement intelligent.
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