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La grève n'aura pas lieu

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/10/2008 à 10:00 GMT+2

La menace de grève du 24 au 27 octobre dans le football professionnel français a été levée à la suite d'un accord entre les syndicats des joueurs, des entraîneurs et les présidents de club. "Nous allons arrêter le mot d'ordre de grève", a déclaré Philippe

La menace de grève sur le football professionnel français a été levée à la suite d'un accord entre les syndicats des joueurs (UNFP) et des entraîneurs (Unecatef) et les présidents de clubs, trouvé jeudi soir: les matches de Ligue 1 et 2 du week-end du 24 au 27 octobre auront bien lieu. "La menace est écartée, nous allons arrêter le mot d'ordre de grève", a lâché Philippe Piat, coprésident de l'UNFP, au sortir d'une réunion de deux bonnes heures dans un hôtel parisien près du Trocadero.
Les 10e journée de L1 et 12e de L2 se disputeront normalement, notamment le fameux Marseille-Paris SG du dimanche 26. " Enfin le dialogue a eu lieu, enfin on a pu s'expliquer, entendre les craintes des uns et des autres, entendre aussi les nécessités d'évolution proposées par les présidents". "Nous avons trouvé un accord qui permet aux joueurs d'être moins craintifs sur l'avenir, c'était surtout ça qui était en jeu, et dans le même temps, on a trouvé une troisième voie avec les présidents, qui souhaitaient avoir les mains libres sur certains dossiers économiques ", a-t-il ajouté.
Chacun des deux camps a obtenu satisfaction sur sa principale revendication: les présidents auront "les mains libres ", selon le mot de Philippe Piat, pour les décisions économiques, comme ils le souhaitaient, et la composition du conseil d'administration ne change pas. C'est la volonté du syndicat des président (UCPF) d'obtenir la majorité des sièges au conseil d'administration de la LFP (passer de 12 à 14 sur 25) qui avait mis le feu aux poudres.
"Troisième voie"
Les négociations de jeudi ont permis de trouver ce que M. Piat appelle "une troisième voie: les présidents ont la possibilité de travailler seuls sur ces dossiers économiques, avec seulement une voix consultative pour nous. Ils estimaient ne pas pouvoir faire ce qu'ils voulaient dans certains domaines". "Si nous souhaitions passer à 14, c'était pour être décideurs sur le plan économique", a expliqué Jean-Pierre Louvel, président de l'UCPF (et du Havre/L1). Les présidents ont également obtenu de pouvoir être représentés au CA de la LFP en cas d'absence, comme ils le demandaient. Cette possibilité est valable aussi pour les autres membres du CA.
Les "familles" (joueurs, entraîneurs, arbitres...) et les présidents n'ont pas dévoilé plus précisément le projet qui doit être voté le 14 novembre lors de l'assemblée générale extraordinaire de la LFP, convoquée pour cela. M. Louvel s'est félicité de ce que les présidents deviennent "seuls décideurs sur tous les aspects économiques traités au conseil d'administration, notre principale revendication", et a appelé à " ouvrir un chantier sur la gouvernance du football, et on va travailler tous ensemble".
Après des semaines où le ton était monté, une rencontre entre Philippe Piat et des représentants de l'UCPF lors de l'amical France-Tunisie, mardi au Stade de France, a permis d'amorcer la sortie de crise. "On s'est aperçu qu'on n'était pas si opposés", a noté le vice-président de l'UCPF, Bernard Caïazzo (Saint-Etienne). "Si on s'était parlé plus tôt, il n'y aurait pas eu de problèmes", a conclu Philippe Piat.
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