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"La pression est sur l'OM"

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/05/2009 à 00:00 GMT+2

Juninho estime que Marseille aura beaucoup plus à perdre que Lyon dimanche soir au stade Vélodrome, en clôture de la 36e journée de Ligue 1. Pour le Brésilien, qui n'a toujours pas encore pris de décision quant à son avenir, l'OM devra "supporter 100% de la pression".

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Crédit: Eurosport

JUNINHO, qui aura le plus de pression ? Lyon ou Marseille ?
JUNINHO : Pour la première fois, je pense que Marseille devra supporter 100% de la pression. Bien sûr, nous visons la qualification pour la prochaine Ligue des Champions mais, de son côté, c'est le titre que l'OM peut perdre !
Que pensez-vous de Marseille ?
J. : C'est une équipe qui mérite de remporter le titre. Ils ont affiché leurs ambitions depuis longtemps, les ont assumées alors que Bordeaux, qui a une équipe de qualité et qui est à égalité avec l'OM, ne déclare pas viser la première place.
Les supporters phocéens espèrent que ce match sera celui de la passation de pouvoir entre l'ancien champion et le nouveau…
J. : Pourquoi pas ? Si l'OM termine champion, on leur passera le trophée sans aucun problème même s'il y aura pas mal de poussières dessus puisqu'on l'a gardé depuis sept ans (sourires). Marseille est une ville de football, avec une histoire, des supporters passionnés. Comme Bordeaux, l'OM mérite d'être champion. Mais, de notre côté, nous avons encore un objectif et, pour l'atteindre, nous devons réussir un résultat à Marseille.
Doit-on s'attendre à un grand et beau match ?
J. : Oui mais il faudra aussi être intelligent : il y aura 90 minutes pour faire la différence. Bien sûr, l'idéal serait de voir un match avec beaucoup de buts mais les chocs sont souvent des matchs serrés où il faut être attentif au moindre détail.
L'OL semble obligé de viser la victoire à Marseille…
J. : Nous avons vécu une période difficile pendant plusieurs semaines, il faut garder la tête froide même si la victoire contre Nantes a donné de la confiance à l'équipe. C'est vrai que nous devrons gagner mais Marseille est soumis à la même obligation. J'espère simplement que nous réussirons un bon match.
Àquel moment avez-vous pris conscience que l'OL ne remporterait pas un huitième titre consécutif ?
J. : Vu le nombre de points que l'on a perdus à Gerland, on savait qu'on le paierait tôt ou tard. Si on compte aujourd'hui sept points de retard sur Marseille et Bordeaux, c'est à cause des points perdus à domicile contre Valenciennes, Lorient et Auxerre. Sans manquer de respect à ces équipes-là, on se devait de l'emporter. Par ailleurs, nous n'avons pas beaucoup marqué cette saison, à cause notamment d'un manque de réussite. Maintenant, on ne peut pas non plus toujours être champion même s'il y aura bien sûr des regrets. Le vent a fini par tourner, il faut en être conscient et assumer. Mais le football français a besoin de Lyon, d'un OL fort. Les médias ont aussi un rôle à jouer. On n'a pas le soutien qu'il peut y avoir autour de Bordeaux ou Marseille.
Avez-vous pris une décision concernant votre avenir ?
J. : Je n'ai encore rien décidé car je suis concentré sur la fin de saison. J'ai trouvé un accord avec le président. Ce qui est sûr c'est que j'ai toujours envie de gagner des titres. Gagner est une chose formidable, c'est vraiment un plaisir. Après, il y a d'autres facteurs qui entrent en jeu. L'environnement qu'il y a autour du groupe est ainsi très important. C'est toujours agréable de sentir que tu peux faire plaisir à tes partenaires. On fera un point à la fin de la saison.
Vous avez marqué 98 buts sous le maillot de l'OL. Pensez-vous pouvoir atteindre le chiffre 100 avant le terme de cette saison ?
J. : J'aimerais bien mais je préfèrerais rester à 98 et que Lyon se qualifie pour la prochaine Ligue des Champions que l'inverse.
Vous avez inauguré ce vendredi un stade qui porte votre nom dans le troisième arrondissement de Lyon. Quel effet cela vous fait-il ?
J. : C'est un immense plaisir, je ne m'y attendais pas un tout, je n'aurais jamais imaginé recevoir un jour un tel hommage. J'ai téléphoné à mes parents avant de venir, ils étaient très émus.
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