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Marseille, encore raté

Eurosport
ParEurosport

Publié 11/06/2009 à 14:05 GMT+2

La saison terminée, l'heure du bilan a sonné pour les 20 clubs de L1. Au tour de Marseille qui, malgré une belle saison, n'a pu décrocher de titre. Sous la coupe d'Eric Gerets, les Olympiens ont tenu la dragée haute aux Bordelais, mais ont payé quelques trous d'air au Vélodrome.

OLYMPIQUE DE MARSEILLE
Classement : 2e avec 77 points
Meilleur buteur : Niang (13)
Meilleur passeur : Be. Cheyrou (7)
Buts marqués : 68 (1.79 /match)
Buts encaissés : 35 (0.92 /match)
Différence : +32
Coupe de France : 16 de finale
Coupe de la Ligue : 16e de finale
Ligue des Champions : Phase de groupes
Coupe de l'UEFA : Quart de finale
LA SAISON
Que retenir de l'exercice 2008/2009 ? Beaucoup de choses. Ambitieux l'été dernier, l'Olympique de Marseille a tenu une grande partie de ses promesses en réalisant sa saison la plus accomplie depuis bien longtemps. Jusqu'au bout, les Olympiens ont poursuivi Bordeaux dans la course au titre et, finalement, terminé à trois petites longueurs des Girondins. Ces trois petits points qui ont manqué à l'OM pour décrocher un premier titre depuis 16 ans, les joueurs de Gerets les ont laissés au Vélodrome. Que ce soit face à Lorient (2-3,) Nancy (0-3), le Mans (0-0) ou Valenciennes (0-0)... Leur parcours quasi-parfait à l'extérieur (42 points et une seule défaite) n'a pas suffi à couronner cette belle saison d'un titre.
LE TOURNANT
La trêve hivernale a fait un bien fou à l'OM. A partir de la 20e journée, les Phocéens ont enchaîné 14 victoires en 19 matches. C'est d'ailleurs au cours de cette série qu'ils ont pris les commandes du championnat au soir de leur victoire contre Grenoble (4-1) lors de la 31e journée. Et cette forme olympique a une explication : Brandao. Arrivé du Shakhtar Donetsk pour six millions d'euros au mercato, le Brésilien a transformé le visage de l'OM, qui est devenu plus solide. D'abord, parce qu'il a poussé Gerets à reléguer Ben Arfa sur le banc et exiler Niang sur la gauche. Ensuite, parce qu'il défend très haut pour un attaquant et harcèle les défenses adverses sans relâche. Cerise sur le gâteau, il aura inscrit 7 buts en 16 matches.
LE TOP : Eric Gerets
Seize ans après Raymond Goethals, vainqueur de la Ligue des champions 1993, l'OM a trouvé son nouveau mentor belge. Arrivé fin septembre 2007 alors que le club était à la dérive, Eric Gerets a su parfaitement redresser la barre, au point de faire rêver du titre les Marseillais jusqu'à la dernière journée. Sa science tactique mais aussi son sens du contact humain et son style inimitable lui ont conféré une aura particulière sur la Canebière. Car, s'il est réputé pour être autoritaire, le Lion de Rekem a également su nouer des liens forts avec ses joueurs. Elu meilleur entraîneur de L1 par ses pairs, il aura malheureusement peu apprécié certains commentaires de Robert-Louis Dreyfus et décidé de faire ses valises. Direction Al-Hilal en Arabie Saoudite. Non sans quelques regrets...
LE FLOP : Hatem Ben Arfa
Hatem Ben Arfa parviendra-t-il un jour à franchir le cap ? Présenté depuis son plus jeune âge comme un petit prodige, il court de déception en déception. L'été dernier, lorsqu'il est arrivé à Marseille pour 12 millions d'euros, il devait être le gros coup du mercato en Ligue 1. Mais, que ce soit à Lyon ou à Marseille, le constat est le même. Le natif de Clamart ne parvient pas à s'imposer. D'une saison à l'autre, ses statistiques n'ont d'ailleurs pas beaucoup évolué. A l'OM, il aura disputé 33 matches (dont 20 en tant que titulaire) pour 6 buts et 2 passes. Mais son comportement a également été mis à caution, notamment lorsqu'il a refusé d'entrer en jeu lors du Clasico OM-PSG (2-4).
L'AVENIR
Eric Gerets parti, c'est Didier Deschamps qui va reprendre les rênes de l'équipe la saison prochaine. Et l'"enfant de la maison", capitaine durant l'épopée de 1993, hérite d'une machine parfaitement huilée. Un avantage mais aussi un inconvénient car Deschamps sera tout de suite mis sous pression. L'ancien entraîneur de Monaco et de la Juventus a donc déjà fixé ses priorités : "conserver (les) meilleurs joueurs". Viendra ensuite le temps de recruter : "Je préfère recruter trois grands joueurs que sept ou huit moyens (...) Je considère que 30 % de l'effectif doit être renouvelé". Toutefois, il se veut mesuré concernant ses ambitions. "On ne peut pas empêcher les gens de rêver mais nous ne pourrons pas avoir le top niveau international. Sur le plan économique, c'est infaisable", a-t-il prévenu. Mais Pape Diouf, lui, a déjà fixé les objectifs : une "qualification directe en Ligue des Champions" et un "comportement honorable" en coupes.
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