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"Ne pas avoir de regrets"

ParAFP

Publié 02/05/2009 à 16:30 GMT+2

Pour Jérôme Rothen, le PSG doit "tout donner" lors des cinq derniers matches "pour ne pas avoir de regrets". Le milieu parisien, qui affronte Rennes dimanche, espère accrocher une place en Ligue des champions, ce qui serait, selon lui, un "exploit". Il évoque également l'avenir de Paul Le Guen.

Eurosport

Crédit: Eurosport

JEROME ROTHEN, comment préparez-vous le match contre Rennes ?
J.R. : On le prépare avec beaucoup d'ambition pour confirmer la bonne série que l'on est en train de réaliser et surtout pour rester au contact de Lyon et pourquoi pas leur passer devant. On sait ce qu'il faut faire dimanche : s'imposer. Il reste cinq matches, tous les points seront précieux et déjà il faut prendre tous les points à la maison.
Vous paraissez plutôt détendu...
J.R. : On est détendu depuis plusieurs semaines. On est content d'être là, ce que l'on réalise c'est bien. Après, cela peut être très bien voire exceptionnel si on finit dans les trois premiers avec une place en Champion's League. Tout le monde aurait signé pour que l'on soit là en début de saison. A nous de ne pas lâcher et de tout donner sur ces derniers matches parce que ce serait bête de laisser partir des points, à la maison ou sur des matches à notre portée à l'extérieur.
Quel est l'objectif réel du PSG ?
J.R. : Je ne vois pas Marseille lâcher des points. Il faut être réaliste. Aujourd'hui, ce qui est accessible après notre bon nul à Lyon, c'est la 3e place. On a plein d'ambition, beaucoup de motivation pour réussir cet exploit parce que ce serait un réel exploit de finir devant Lyon. Mais, Lyon c'est solide et ils savent relever la tête. Ce sera difficile d'aller les chercher.
Qui a le meilleur calendrier ?
J.R. : Si on part du principe que les équipes que l'on rencontre ne sont pas dans le haut du tableau, on va dire nous mais cela ne veut rien dire. On a perdu des matches faciles sur le papier et réussi des exploits sur des gros matches, à Marseille, à Lyon. Il y a déjà trois points à prendre contre Rennes. Tout le monde va dire que Rennes a la tête à la finale de la Coupe de France mais je ne le crois pas. Ce sera une équipe difficile à manoeuvrer.
Les retrouvailles avec Guy Lacombe vont vous rappeler des souvenirs particuliers...
J.R. : Cela m'a fait mal, cela a été une période difficile. Mais on va retenir que l'on a gagné une des plus belles Coupes de France avec lui. Je ne retiens pas ce qui s'est passé. Mais j'ai vécu un calvaire surtout sur la fin.
Lui serrerez-vous la main si vous le croisez ?
J.R. : Non, je ne pense pas.
L'incertitude autour de l'avenir de Paul Le Guen perturbe-t-il le groupe ?
J.R. : Depuis un certain temps, on s'est fait à l'idée que cela se décidera à la fin du championnat. Pour nous, cela ne change rien. Il y a des intersaisons qui sont faites pour cela. Il peut y avoir un changement d'entraîneur ou pas, peut-être un changement de président, voire d'actionnaires. Ce que l'on sait, c'est que l'on a cinq matches pour ne pas avoir de regrets et tout donner. J'espère qu'à la fin, on dira que l'on a réalisé une très belle saison, voire exceptionnelle. Après, ce qui se passe en coulisses, on verra. Chaque chose en son temps.
Qu'en est-il de votre avenir personnel ?
J.R. : Il me reste deux ans de contrat.
L'avenir de Paul Le Guen peut-il influer sur le vôtre ?
J.R. : Je ne me suis pas posé la question. Je veux être performant sur les cinq derniers matches, à commencer par dimanche. Personne n'est venu me dire: "On n'est pas content de toi, on veut que tu partes". Je suis l'un des joueurs les plus utilisés donc j'estime que l'on est satisfait de moi.
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